
Fautes journalières (Jean-Pierre de Caussade)
Les fautes journalières
Dieu ne permet les fautes journalières que pour nous humilier. Si vous en savez tirer profit et demeurer en paix et en confiance, vous voilà dans un meilleur état que celui de ne faire presque nulle faute, ce qui flatterait beaucoup l’amour-propre par de vaines complaisances en soi-même. Admirons la bonté de Dieu qui sait tirer notre plus grand bien de nos fautes mêmes; il faut cependant ne les pas aimer et travailler avec paix à les corriger.
La femme, sentinelle de l’invisible (Bienheureux JeanPaul II)
Les fautes journalières
De cette grotte, je vous lance un appel spécial à vous, les femmes. En apparaissant dans la grotte, Marie a confié son message à une fille, comme pour souligner la mission particulière qui revient à la femme, à notre époque tentée par le matérialisme et par la sécularisation: être dans la société actuelle témoin des valeurs essentielles qui ne peuvent se percevoir qu’avec les yeux du coeur. A vous, les femmes, il revient d’être sentinelles de l’Invisible ! A vous tous, frères et soeurs, je lance un appel pressant pour que vous fassiez tout ce qui est en votre pouvoir pour que la vie, toute vie, soit respectée depuis la conception jusqu’à son terme naturel. La vie est un don sacré, dont nul ne peut se faire le maître.
La fidélité, condition de la sainteté (Sainte Faustine)
La fidélité, condition de la sainteté
La Foi (Auteurs divers)
La Foi
Là où la Foi a ouvert le regard, elle nous a rendu aussi le cœur plus grand.
La Foi, c’est le face à face dans les ténèbres.
La Foi est une mystérieuse participation à la connaissance que Dieu a de lui-même.
La Foi n’est pas une simple adhésion intellectuelle à la vérité révélée, mais l’entrée spontanée de l’homme dans l’économie évangélique, le don total quïil fait de lui-même au Dieu-Sauveur, en même temps qu’une prise de possession anticipée de tous les bienfaits divins. L’homme tout entier est engagé et il donne un assentiment total à l’œuvre de Dieu.
Foi et raison (Dom Augustin Guillerand)
Foi et raison
Notre Seigneur procède surtout par affirmation; il n’explique pas, ou très peu. Il ne s’adresse pas à la raison; il n’est pas venu la satisfaire mais la soumettre. Il ne la condamne pas, il ne veut pas s’en passer, mais veut lui communiquer une lumière supérieure si elle consent à renoncer à la sienne propre.
On s’unit dans le vouloir. on ne doit pas regarder ce que Dieu veut, mais seulement qu’il le veut, et on doit vouloir ce qu’il veut parce qu’il le veut. est-ce que cela convient ou ne convient pas ? Lui seul est juge. Il y a des convenances supérieures que notre raison ne perçoit pas; elle se grandit en les croyant sans les voir. Elle abdique son droit; mais cette abdication l’unit à l’intelligence plus haute dont elle partage les vues.
Dom Augustin Guillerand