Saint Benoît
(480-547)
Benoît naît en 480, à Nursie, dans les Apennins.
Lorsqu’il a 17 ans, ses parents l’envoient achever ses études à Rome. Mais les discours des rhéteurs sont loin d’apaiser sa soif d’absolu… “Comme le cerf altéré soupire après les sources d’eau vive, ainsi mon âme vous désire, ô mon Dieu. Mon âme a soif du Dieu fort et vivant.” Ces versets du psaume 41 résonnent si fort en lui ! Alors Benoît partira.
Il partira au loin, dans la solitude austère de Subiaco, vivre en ermite, dans le cœur à cœur avec Dieu : une grotte pour demeure, des haillons pour vêtements. Il s’adonne avec ardeur aux jeûnes et à la pénitence, appliquant son âme à une prière continuelle. Sa vie sainte et austère va le faire connaître. On vient lui demander conseil, l’écouter parler de Dieu. D’autres suivent son exemple et se mettent à son école. Benoît va donc organiser la vie de son petit monde d’une manière toute familiale : chercher Dieu à la suite du Seigneur Jésus au sein d’une armée fraternelle. C’est le premier monastère bénédictin.
Mais on se trouve bientôt à l’étroit : il va falloir ‘essaimer’. Benoît verra ainsi naître plusieurs monastères, auxquels il laissera sa Règle : quelques feuillets bien précieux où il a consigné son expérience monastique.
Debout dans l’oratoire, appuyé sur deux de ses disciples, après avoir communié au Corps de Jésus-Christ, Benoît rend son âme à Dieu le 21 mars 547.
De nos jours, des milliers de moines et de moniales vivent encore de sa Règle et de son esprit. Il en sera ainsi… jusqu’à la fin des temps !
