9 juillet
Bienheureuses martyres d'Orange

- Mémoire des trente-deux Bienheureuses religieuses : seize Ursulines, treize Sacramentines, deux Bernardines et une Bénédictine, qui, pour la foi, montèrent avec joie sur l’échafaud, en 1794.
- En Angleterre, le bienheureux Adrien Fortescue, martyr en 1539.
- En Hollande, les martyrs de Gorcum : dix-sept prêtres et religieux, mis à mort pour la foi par les calvinistes en 1572.
- En Chine, les saints Augustin Zhao Rong, prêtre, Pierre Sans i Jordá, évêque, et leurs 118 compagnons, martyrs. Entre le xviie et le xXe siècle, ils ont témoigné de l’Evangile dans ce pays, jusqu’à verser leur sang pour le Christ.
- Au Brésil, à São Paulo, en 1942, sainte Paulina Visintainer, vierge, fondatrice des Petites Soeurs de l’Immaculée Conception, pour le service des pauvres et des malades. Elle les servit avec une très grande humilité et une profonde piété. Elle est la première sainte Brésilienne.
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Bienheureuses Ursulines Martyres d’Orange
Durant les troubles de la Révolution, 29 religieuses chassées de leurs couvents trouvent refuge dans une maison de Bollène.
Là, pendant dix-huit mois, elles partagent une vie de prière et de totale pauvreté.
Arrêtées en avril 1794 pour avoir refusé de prêter le serment exigé par la municipalité et que leur conscience réprouvait, elles sont incarcérées le 2 mai à Orange, dans la prison de la Cure, près de la cathédrale, où sont déjà détenues 13 religieuses.
Elles s’organisent en communauté et consacrent l’essentiel de leur temps à prier.
Condamnées à mort par la Commission populaire qui siège dans l’actuelle chapelle Saint-Louis, et transférées au Théâtre antique, elles attendent d’aller à la guillotine dressée sur le cours Saint-Martin.
Elles montèrent toutes joyeusement à l’échafaud, chantant et priant pour leurs persécuteurs qui admiraient leur courage : » Ces bougresses-là meurent toutes en riant « .
Les dix autres religieuses détenues furent sauvées par la chute de Robespierre, le 28 juillet, et libérées en I795.
Les corps des martyres furent jetés dans des fosses communes, dans le champ Laplane (à Gabet), situé à 4 kilomètres de la ville, au bord de l’Aygues, et une chapelle y fut bâtie en 1832.
Parmi les ursulines,
- le 9 juillet, Sœur Sainte-Mélanie, de Bollène, (Madeleine de Guilhermier, née à Bollène en 1733, 61 ans) et Sœur Marie-des-Anges, de Bollène, (Marie-Anne de Rocher, née à Bollène en 1755, 39 ans),
- le 10 juillet, Sœur Sainte-Sophie, de Bollène, (Gertrude d’Alauzier, née à Bollène en 1757, 37 ans) et Sœur Agnès, de Bollène, (Sylvie de Romillon, née à Bollène en 1750, 44 ans),
- le 11 juillet, Sœur Sainte-Sophie, de Pont-Saint-Esprit, (Marguerite d’Albarède, née à Saint-Laurent-de-Carnols en 1740, 54 ans),
- le 12 juillet, Sœur Saint-Bernard, de Pont-Saint-Esprit, (Jeanne de Romillon, née à Bollène en 1753, 41 ans),
- le 13 juillet, Sœur Saint-François, de Bollène, (Marie-Anne Lambert, née à Pierrelatte en 1742, 52 ans) et Sœur Sainte-Françoise, converse de Carpentras, (Marie-Anne Depeyre, née à Tulette en 1756, 38 ans),
- le 15 juillet, Sœur Saint-Gervais, supérieure des ursulines de Bollène (Anastasie de Roquard, née à Bollène en 1749, 45 ans),
- le 16 juillet, deux Sœurs converses de Bollène : Sœur Saint-Michel, (Marie-Anne Doux, née à Bollène en 1738, 56 ans), Sœur Saint-André, (Marie-Rose Laye, née à Bollène en 1728, 66 ans) ; Sœur Madeleine, de Pernes, (Dorothée de Justamond, née à Bollène en 1743, 51 ans),
- le 20 juillet, Sœur Saint-Basile, de Pont-Saint-Esprit, (Anne Cartier, née à Livron en 1733, 61 ans),
- le 26 juillet, Sœur Catherine, de Pont-Saint-Esprit, (Marie-Madeleine de Justamond, née à Bollène en 1724, 70 ans), Sœur Claire, de Bollène (Claire Dubas, née à Laudun en 1727, 67 ans) et Sœur du Cœur-de-Jésus, supérieure des ursulines de Sisteron (Elisabeth-Thérèse Consolin, née à Courthézon en 1736, 58 ans).