30 juin
Commémoraison de saint Paul

- Commémoraison de saint Paul apôtre.
- À Limoges, saint Martial, évêque, qui porta l’Evangile dans cette région de la Gaule.
- En Italie, en 1066, saint Thibaud, prêtre et ermite. De la famille des Comtes de Champagne, il se retira du monde, d’abord en Allemagne, puis, pour échapper à la vénération dont il était l’objet, en Italie. Sa renommée s’étant répandue malgré tout, sa mère vint le rejoindre, et mena près de lui la vie érémitique.
- En Angleterre, le bienheureux Philippe Powel, prêtre, de l’Ordre de saint Benoît, martyr en 1646.
- À Santa-Giulia, en Italie, la bienheureuse Teresia Bracco, martyre. À l’âge de 20 ans, le 28 août 1944, elle mourut des mains de celui qui voulait attenter à sa virginité.
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La Grâce et le Libre Arbitre par l’évêque saint Augustin
L’apôtre Paul, certes, nous le trouvons dénué de tout mérite et lourdement chargé de démérites lorsqu’il reçut la grâce de Dieu qui rend le bien pour le mal. Voyons ce qu’il dit à l’approche de sa passion dans sa lettre à Timothée : « Pour moi, je suis déjà offert en sacrifice et le moment de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai maintenu la foi. » Il énumère ainsi ses mérites, se les remettant en mémoire. En considération de ses mérites, il recevra la couronne, mais il reçut d’abord, malgré ses démérites, la grâce. Prêtez bien attention à la suite du texte : « A présent, la couronne des justes est préparée pour moi, le Seigneur me la donnera en ce grand jour, lui, le juste Juge. » A qui pourrait-il remettre la couronne, le juste Juge, si le Père miséricordieux n’eût point d’abord donné la grâce ? Et cette couronne, comment serait-elle une couronne des justes, si la grâce qui justifie l’impie n’avait point précédé ? et comment serait-elle vraiment regardée comme un dû, s’il n’y avait eu d’abord la grâce, ce don gratuit ?