3 mai

Invention de la Sainte Croix

  • Fête de l’Invention de la Sainte Croix. La découverte de la croix du Sauveur, au cours des travaux entrepris par sainte Hélène pour bâtir au-dessus des Lieux Saints (Golgotha et Saint Sépulcre) de splendides basiliques, mit en émoi tout le peuple chrétien ; l’Eglise en a conservé le souvenir par cette Fête.
  • À Foigny, dans l’ancien diocèse de Laon, en 1229, le bienheureux Alexandre, fils d’un roi d’Ecosse, qui se retira chez les cisterciens et s’y sanctifia comme simple convers.
  • À Verceil, en Italie, en 1314, la bienheureuse Emilie Bicchieri, vierge du Tiers-Ordre de saint Dominique, parvenue à une très haute sainteté par les actions communes de la vie religieuse.

En savoir plus…

L’invention de la Sainte Croix

Après l’éclatante victoire remportée sur Maxence par l’empereur Constantin, qui avait reçu de Dieu le signe de la Croix du Seigneur, Hélène, sa mère, avertie en songe, vint à Jérusalem avec l’ardent désir d’y trouver la Croix. Elle fit abattre une Vénus de marbre, que les païens avaient érigée depuis cent quatre-vingt ans à peu près au lieu même de la Croix pour abolir tout souvenir de la passion du Christ. Elle fit de même pour un Adonis, qui déshonorait la crèche du Sauveur, et pour un Jupiter, au lieu de la Résurrection.

L’endroit de la Croix une fois déblayé, on découvrit trois croix profondément enfouies, et l’inscription de celle du Seigneur, mais séparément; comme on ne voyait pas à laquelle des trois elle avait été fixée, un miracle mit fin au doute. L’évêque de Jérusalem, Macaire, après avoir invoqué Dieu, fit toucher chaque croix à une femme gravement malade; les premières ne lui firent aucun bien, mais l’attouchement de la troisième croix la guérit sur-le-champ.

A l’endroit même où elle avait découvert la croix du salut, Hélène éleva une église vraiment magnifique, où elle laissa une partie de la croix dans une châsse d’argent, emportant à son fils Constantin l’autre partie, qui fut déposée dans l’église Sainte-Croix de Jérusalem, construite à Rome sur l’emplacement du palais Sessorien.

Elle remis encore à son fils les clous qui avaient fixé le Corps très saint de Jésus-Christ. C’est à cette époque que Constantin promulgua une loi pour interdire que la croix servit encore d’instrument de supplice. Ainsi ce que l’on avait avili et méprisé devint glorieux et vénérable.