2 février
Fête de la Purification de la Très Sainte Vierge Marie, et de la Présentation de l’Enfant-Jésus au Temple.

- Fête de la Purification de la Très Sainte Vierge Marie, et de la Présentation de l’Enfant-Jésus au Temple.
- À Césarée de Palestine, saint Corneille, évêque. C’est le centurion que saint Pierre baptisa sur l’ordre du Seigneur, comme il est rapporté dans les Actes des Apôtres.
- À Prato, en Toscane, en 1590, sainte Catherine de Ricci, mystique dominicaine.
- À Bordeaux, en 1640, sainte Jeanne de Lestonnac, veuve, fondatrice de l’Ordre de Notre-Dame pour l’éducation des jeunes filles.
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Sermon de l’évêque saint Augustin
Autrefois, il y eut cette prédiction : « A Sion, l’on dit : Mère ! Car un homme y est né. Et lui, le Très-Haut, il l’a fondée. » O toute-puissance du nouveau-né ! O magnificence de celui qui descend du ciel sur terre ! Encore porté dans le sein maternel, il est salué par Jean-Baptiste du sein de sa mère. On le présente au temple, et Siméon, ce vieillard chargé de renom, d’années, de mérite et d’honneurs, le reconnaît.
Alors il le connut, alors il l’adora, alors il s’écria : « Maintenant, ô Maître, tu laisses ton serviteur s’en aller dans la paix, car mes yeux ont vu ton salut. » Son départ de ce monde était différé pour qu’il puisse voir parmi nous celui qui a créé le monde. Le vieillard reconnut le petit enfant et en lui il devient enfant. Il est renouvelé dans son âge, celui qui débordait de piété. Le vieillard Siméon portait le Christ enfant. Le Christ guidait la vieillesse de Siméon.
« Il lui avait été révélé par le Seigneur qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. » Le Christ naît et à l’heure de la vieillesse du monde le désir du vieillard s’accomplit. Il vient à la rencontre de l’homme dans sa vieillesse, celui qui a trouvé le monde vieilli. Il ne voulait pas, cet homme, demeurer longtemps dans ce siècle, mais il désirait en ce siècle voir le Christ, il chantait avec le prophète : « Fais-nous voir, Seigneur, ton amour que nous soit donné ton salut ! »
Enfin, pour que vous puissiez savoir quelle fut sa joie, il conclut en disant : « Maintenant, tu laisses ton serviteur s’en aller dans la paix, car mes yeux ont vu ton salut. » D’avance les prophètes ont chanté la présence parmi les hommes sur la terre de l’Architecte du ciel et de la terre. D’avance, l’ange annonça l’avènement dans la chair du Créateur de la chair et de l’esprit. Jean, de sein maternel à sein maternel, salua le Sauveur. Le vieillard Siméon reconnut un Dieu enfant.