13 février
Saint Polyeucte

- À Antioche, saint Agabe, le prophète dont parle saint Luc aux Actes des Apôtres.
- À Mélitène, en Arménie, en 250, saint Polyeucte, martyr. Aussitôt après son baptême, il alla déchirer l’édit de persécution ; inébranlable devant les larmes que versaient les siens, il mourut décapité.
- En France, au Xe siècle, saint Gilbert de Meaux et saint Fulcran de Lodève, deux évêques qui, dans ce siècle de fer, se dépensèrent pour l’indépendance de l’Eglise et le soulagement des pauvres.
- Dans l’Ordre de saint Dominique, en 1237, le bienheureux Jourdain de Saxe, qui gouverna l’Ordre après le saint fondateur.
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Saint Polyeucte
Officier de l’armée romaine à Mélitène, en Arménie, Polyeucte était encore païen quand éclata la persécution de Dèce. Néarque, son ami, fervent chrétien, le décida à se convertir. A peine baptisé, Polyeucte fut pris d’un vif désir du martyre. Voyant qu’on transportait les idoles pour les exposer aux adorations de la foule, il s’approcha, les saisit l’une après l’autre et les brisa contre terre. Ce geste attira sur les lieux son beau-père Félix, chargé par les empereurs de diriger la persécution. D’abord courroucé, celui-ci s’attendrit ensuite sur le sort de son gendre. Il vint avec sa fille Pauline et tous deux, au nom de l’affection humaine, essayèrent par tous les moyens de changer la détermination de Polyeucte ; mais le néophyte resta inébranlable. Les persécuteurs, voyant avec dépit que l’exemple de Polyeucte amenait de nombreuses conversions, pressèrent sa condamnation à mort. Il présenta son cou au glaive et mourut en héros. C’était vers l’an 250.