2 août

Saint Alphonse de Liguori

  • Mémoire de saint Alphonse de Liguori, évêque et docteur de l’Eglise, fondateur de la Société du Très Saint Rédempteur. Il mourut en 1787, à l’âge de quatre-vingt onze ans.
  • On fait aussi mémoire de saint Etienne Ier, pape, martyr à Rome en 257.
  • Saint Eusèbe de Verceil, évêque. Exilé pour la foi avec saint Hilaire, il mourut le 1er août 370.
  • En 1109, en Espagne, saint Pierre d’Osma, évêque. Né à Bourges, il se fit moine à Cluny. Envoyé en Espagne, il devint le pasteur du diocèse qui au siècle suivant, allait donner saint Dominique à l’Eglise.
  • Au diocèse de Grenoble, saint Pierre-Julien Eymard, prêtre. Au milieu de grandes épreuves il fonda la société des Prêtres du Saint-Sacrement, les Servantes du Saint-Sacrement, et fut le soutien à Lyon de Pauline Jaricot. Il mourut à La Mure, le 1er août 1868.

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Saint Alphonse de Liguori

Eglise Alphonse-Marie de Liguori naquit à Naples le 27 septembre 1696. Remarquablement doué et très laborieux, il put être initié tout ensemble aux études classiques et aux arts d’agrément, et s’appliquer à la philosophie et aux mathématiques non moins qu’aux belles-lettres A 16 ans, il était proclamé docteur en droit. A 20 ans, il plaidait. L’échec dans un grand procès le fit renoncer à son métier d’avocat. Après avoir prié et s’être livré avec plus d’assiduité aux bonnes œuvres, il fut éclairé par Dieu sur sa vocation : à 30 ans, il reçut la prêtrise.
Se rendant compte de l’abandon où se trouvaient les gens du peuple, il institua la Congrégation des Rédemptoristes pour l’évangélisation des pauvres dans les campagnes. Tout jeune, il avait fait le vœu de ne jamais perdre une parcelle de son temps, et c’est avec une ardeur sans pareille qu’il se dépensa dans les trois grands ministères de sa vie : la confession, la prédication, la composition d’ouvrages religieux. Sur le rôle du confesseur, citons de lui cette phrase : « Plus une âme est plongée dans le vice, plus il faut l’attirer, lui prêter assistance, pour la délivrer et la jeter dans les bras du Sauveur. Le pécheur, à moins de se voir aimé, ne se décide pas à abandonner le péché. » Sur le rôle du prédicateur, cette prière : « O Sauveur du monde, accordez lumière et zèle à tant de prêtres qui pourraient convertir les pécheurs et sanctifier tout l’univers, s’ils annonçaient votre parole sans vanité et avec simplicité, comme vous l’avez prêchée vous-même et comme l’ont prêchée vos disciples. » Ajoutons cette maxime souvent rappelée : « Celui qui prie se sauve, celui qui ne prie pas se damne. » Saint Alphonse fut l’auteur d’une Théologie morale que les papes donnent encore comme modèle. On cite parmi ses autres ouvrages célèbres : la Pratique du Confesseur, les Visites au Saint-Sacrement, les Gloires de Marie. En 1762, le saint devint, sur l’ordre formel du Pape, évêque de Sainte-Agathe-des-Goths, près de Naples. Infirme, en 1775, il offrit sa démission. Tout brisé qu’il fût par la vieillesse, les fatigues, les longues souffrances de la goutte et d’autres maladies encore, il ne cessa de parler et d’écrire sur les choses du ciel que lorsqu’il mourut, âgé de 91 ans, le 1er août 1787. Dénoncé comme rebelle au Saint-Siège, il avait eu la cruelle épreuve de se voir privé de toute juridiction sur les Rédemptoristes des Etats pontificaux… Ses nombreux miracles hâtèrent sa canonisation, qui eut lieu en 1839.