13 juin

Saint Antoine de Padoue

  • Mémoire de saint Antoine de Padoue, franciscain, docteur de l’Eglise. Déjà prêtre quand il entra chez les frères mineurs, après un essai d’apostolat au Maroc, il vint à Assise pour un chapitre général et y demeura dans un ermitage jusqu’à ce qu’on découvrit son talent de prédicateur. Saint François le chargea d’enseigner la théologie ; il convertit une foule d’âmes en France, puis en Italie. Il mourut en 1231.
  • À Clairvaux, en 1138, le bienheureux Gérard, frère de saint Bernard. Il n’était pas entré avec lui dans la vie religieuse, mais vint l’y rejoindre après avoir été blessé et fait prisonnier. Il lui rendit les plus grands services dans l’administration temporelle, lui permettant ainsi de consacrer tout son temps à Dieu.

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Saint Antoine de Padoue

L’enfant naquit à Lisbonne, le 15 août 1195 : il reçut au baptême le nom de Fernand. Au sortir de brillantes études chez les Chanoines Réguliers de Saint-Augustin, un événement solennel, la translation, en 1220, des reliques de cinq Frères Mineurs récemment martyrisés, orienta définitivement sa vie : il voulut lui aussi devenir Franciscain pour aller prêcher la foi aux infidèles. Admis dans l’Ordre sous le nom de Frère Antoine, il obtint de passer en Afrique. A peine débarqué au Maroc, il fut saisi d’une fièvre violente : on décida de le ramener en Espagne. Mais la tempête le jeta sur les côtes de Sicile, d’où ü se rendit à Assise. Saint François, ayant eu connaissance de ses aptitudes, lui confia la mission d’annoncer aux peuples la parole évangélique. Ainsi, à 27 ans, l’humble religieux inaugura un ministère vraiment exceptionnel. Il parcourut les villes et les campagnes au milieu d’une affluence extraordinaire et de prodiges éclatants. Il passa de la sorte en Lombardie et en Romagne, puis à Montpellier, à Toulouse, au Puy, à Bourges, Châteauroux, Arles, Limoges ; il revint ensuite en Italie, où il finit ses jours à Padoue, le 13 juin 1231, à l’âge de 36 ans. Parmi ses innombrables miracles, citons celui de Bourges et celui de Montpellier. Soutenant, à Bourges, une dispute avec un hérétique sur la présence réelle, le saint obtint qu’une mule, privée de nourriture depuis trois jours, se prosternât à deux genoux devant l’Hostie au lieu de manger l’avoine qu’on lui présentait. A Montpellier, on avait volé un manuscrit précieux dont se servait Antoine. Celui-ci se mit aussitôt en prières pour que Dieu le lui fît retrouver. Le voleur se trouva face à face avec le diable qui le menaçait de mort s’il ne restituait l’objet : saisi d’épouvante, il se hâta de rapporter le manuscrit au couvent. C’est de là, croit-on, qu’est venue la coutume — légitimée par saint François de Sales lui-même — d’invoquer saint Antoine de Padoue quand on veut retrouver des objets perdus.