12 février
Saint Benoît d’Aniane

- Fête de saint Benoît d’Aniane, abbé. Chargé de réformer les monastères de l’empire, il fit adopter partout la règle bénédictine, et favorisa la diffusion de la liturgie romaine. Il mourut à Aix-la-Chapelle, en 821.
- On fait mémoire des Sept Fondateurs de l’Ordre des Servites de la Bienheureuse Vierge Marie : jeunes gens qui abandonnèrent la vie brillante de la bourgeoisie florentine du XIIIe siècle pour se consacrer à Dieu comme serviteurs de sa sainte Mère.
En savoir plus…
Saint benoît d’Aniane
Benoît est né sur les rives de l’Aniane, dans le Sud de la France, de parents illustres ; restaurateur de la discipline monastique dans presque toute la France et l’Allemagne, sous les règnes de Charlemagne et de Louis le Pieux. Quittant, encore adolescent, la Cour Royale, il revêtit avec l’habit monastique l’homme nouveau à Saint-Seine en Bourgogne, où il acquit rapidement les ornements de toutes les vertus. Quelques années plus tard, de retour dans sa patrie, ayant fondé le très célèbre monastère d’Aniane, il y entraîna par sa parole et son exemple, en plusieurs années, environ trois cent moines. En premier lieu, il s’étudia à acquérir parfaitement l’esprit de la Sainte Règle ; puis, ayant visité les monastères et recueilli les écrits des anciens Pères, il rédigea, entre autres, une œuvre très célèbre, appelée la Concorde des Règles. A l’instigation de Louis le Pieux, il présida l’assemblée des moines à Aix-la-Chapelle. Enfin, il s’occupa de fonder, non loin de la ville royale, l’insigne Abbaye Saint Corneille d’lnden où, ayant achevé d’innombrables travaux pour la gloire de Dieu, l’an du Seigneur huit cent vingt-et-un, le trois des Ides de Février, murmurant ces paroles du Psalmiste : « Seigneur, agissez envers votre serviteur selon votre miséricorde », il rendit à Dieu son âme très sainte.