3 février
Saint Blaise

- Mémoire de saint Blaise, évêque et martyr à Sébaste, au IVe siècle. Sa grande réputation de bonté le fait invoquer pour diverses maladies des hommes et des animaux.
- À Brême, saint Anschaire, moine bénédictin, puis évêque, apôtre du Danemark et de la Suède, au IXe siècle.
- À Londres, le bienheureux Jean Nelson, prêtre, martyrisé en 1578.
- À Lyon, en 1837, sainte Claudine Thévenet, fondatrice de la Congrégation de Jésus-Marie, pour l’éducation des jeunes filles.
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Saint Blaise
Blaise brillait de l’éclat de toutes les vertus à Sébaste, en Arménie, lorsqu’il fut élu évêque de cette ville. A l’époque où Dioclétien exerçait son insatiable cruauté contre les chrétiens, le saint se retira dans une caverne du mont Argée, et il y demeura caché jusqu’au jour où, découvert par les soldats du gouverneur Agricola en train de chasser, il fut conduit devant ce magistrat et jeté, par son ordre, en prison. Là, il guérit beaucoup de malades qu’on lui amenait à cause de sa réputation de sainteté : entre autres un enfant qui se mourait parce qu’une arête de poisson s’était fixée transversalement dans sa gorge. Biaise comparut bientôt à deux reprises devant le gouverneur, et comme ni les flatteries ni les menaces ne pouvaient le déterminer à sacrifier aux idoles, il fut d’abord battu de verges, ensuite déchiré avec des peignes de fer sur le chevalet ; il eut enfin la tête tranchée le 3 février 316. Saint Blaise fait partie du groupe des quatorze Saints Auxiliateurs, que la piété populaire aime spécialement à invoquer : on le prie pour obtenir la guérison des maux de gorge.