23 novembre

Saint Clément 1er

  • Fête de saint Clément Ier, troisième successeur de saint Pierre, cité au canon de la messe ; exilé en Crimée, il y subit le martyre au début du IIe siècle.
  • On fait aussi mémoire de sainte Félicité, martyre, décapitée à Rome après ses sept fils en 150 ; elle est citée au canon de la messe avant sainte Perpétue.
  • En Asie Mineure, vers 395, saint Amphiloque, évêque. Compagnon de vie religieuse de saint Basile et de saint Grégoire de Nazianze, il fut leur collègue dans l’épiscopat, et lutta avec eux contre les hérétiques.
  • Au Mexique, en 1927, le bienheureux Miguel Pro, jésuite. Exerçant son ministère en cachette pendant la persécution religieuse, il fut pris et fusillé. Son peuple l’acclama comme martyr du Christ-Roi.

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Saint Clément
Clément fut le quatrième pape, après Pierre, Lin et Anaclet. Il gouverna l’Eglise de 92 à 101. La tradition lui attribue la division ecclésiastique de Rome en sept régions, dirigées chacune par un diacre, et le fait mourir martyr la 3e année de Trajan. Nous avons de Saint Clément une épître de grande portée au point de vue apologétique. L’occasion de cette lettre fut la suivante. A la suite de dissensions survenues dans l’Eglise de Corinthe, un parti de jeunes-perturbateurs avait chassé de leur emploi des prêtres absolument dignes et sans reproche. Clément l’apprit, et écrivit pour que la paix revînt dans les esprits et que justice fût rendue aux innocents. Sa lettre fut accueillie par les Corinthiens avec une parfaite soumission. Elle passa chez eux presque au rang des Saintes Ecritures. Soixante-dix ans plus tard, on la lisait encore le dimanche devant l’assemblée des fidèles. En intervenant ainsi dans un diocèse si éloigné de Rome, Clément montrait nettement qu’il se sentait chargé de l’universalité des Eglises : ce qui fait de sa lettre un document de poids en faveur de la primauté romaine.