18 juin
Saint Ephrem

- Mémoire de saint Ephrem, diacre, docteur de l’Eglise. Cet apôtre zélé nous a laissé plusieurs ouvrages qui témoignent en particulier de son attachement à l’Eglise romaine et de sa dévotion à la Très Sainte Vierge Marie. Il mourut le 9 juin 373 à Edesse, en Mésopotamie.
- On fait aussi mémoire des saints Marc et Marcellien, martyrs au IIIe siècle.
- À Bordeaux, au Ve siècle, saint Amand, évêque, ami de saint Paulin de Nole, qui dans une lettre le proclame son père dans le Christ.
- À Mantoue, en 1505, la bienheureuse Osanna, vierge. Très pieuse dès sa tendre enfance, elle eut à six ans une extase qui lui mit au cour le désir d’apprendre à lire pour être théologienne. Elle y parvint avec l’aide de la Sainte Vierge. Tertiaire dominicaine, elle dut gouverner sa maison après la mort de ses parents et allia le soin du devoir d’état à une vie mystique extraordinaire.
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Saint Ephrem
Ephrem naquit peu après 306 à Nisibe, en Mésopotamie. Devenu jeune homme, il embrassa, semble-t-il, la vie érémitique. Nisibe appartenait alors à l’empire romain, mais elle était convoitée par les Perses. Après plusieurs sièges, où Ephrem fut l’âme de la résistance, la ville échut effectivement aux Perses. Aussitôt une grande partie des habitants chrétiens, et Ephrem avec eux, pour ne pas vivre sous l’autorité d’un prince païen, vinrent s’établir à Edesse, en Syrie, qui était du territoire romain. Tout en s’adonnant plus complètement à la vie ascétique, Ephrem se mit à prêcher la parole de Dieu, à batailler contre les hérétiques, à écrire ses nombreux commentaires, hymnes et homélies, à former les disciples qui venaient à lui, et aussi à exercer la charité envers les pauvres et les malades. C’était un ascète et un apôtre. Il vivait, comme un pauvre, de pain d’orge et de légumes secs et ne portait que des vêtements vieux et usés ; avec cela, une âme de feu, un zèle insatiable pour convertir les pécheurs et une grande compassion pour les malheureux. Ses discours convaincus et passionnés, ses poésies délicates — le tout écrit en syriaque — l’ont fait surnommer « la harpe du Saint-Esprit ». Ephrem resta diacre toute sa vie. Il mourut le 9 juin 373. Benoît XV l’a déclaré Docteur de l’Eglise.