Saint Maximilien-Marie Kolbe

Saint Maximilien-Marie Kolbe, né en 1884 en Pologne, entre à 16 ans chez les franciscains conventuels. En 1917, alors qu’il est encore étudiant à Rome, il fonde avec quelques frères la « Milice de l’Immaculée », mouvement marial au service de l’Église et du monde. Prêtre en 1918, il enseigne la philosophie et l’histoire et, en 1922, fonde un mensuel pour diffuser la pensée de la milice, puis un centre de vie religieuse et apostolique appelé « la Cité de l’Immacu- lée ». En 1930, il se rend au Japon où il va fonder encore une autre cité. Son action évangélisatrice embrasse tous les moyens d’apostolat : la parole, la diffusion de milliers de médailles miraculeuses, la presse, le cinéma, le théâtre, la radio… « Mais par-dessus tout, disait-il à ses frères, le bon exemple, la prière, la souffrance voulue par amour, voilà l’action par excellence. » Il rentre en Pologne en 1936. Arrêté en 1941, il est déporté au camp d’Auschwitz. Par mesure de repré- sailles suite à une évasion, dix prisonniers sont condamnés à mourir de faim dans un bunker. Parmi eux, un père de famille. Maximilien s’offre de mourir à sa place. On lui demande qui il est ; il répond simplement : « Prêtre catholique ». Il meurt le dernier, la veille de l’Assomption, après avoir aidé ses compagnons à mourir.

Voici sa recette de sainteté : « v égale V », ce qui signifie : « Si je veux ce que Dieu veut, je serai un saint. » « Que notre amour se manifeste particulièrement quand il s’agit d’accomplir des choses qui ne nous sont pas agréables. Pour progresser dans l’amour de Dieu, en effet, nous ne connaissons pas de livre plus beau et plus vrai que Jésus-Christ crucifié. »