18 septembre
Saint Ferréol

- À Vienne en Dauphiné, saint Ferréol, tribun militaire, martyr au IIIe siècle.
- En Alsace, au IXe siècle, sainte Richarde, impératrice. Elle avait fondé le monastère d’Andlau. Calomniée, elle s’y retira et y mourut vers l’an 900.
- En Italie, en 1663, saint Joseph de Cupertino, franciscain conventuel. Elevé énergiquement, il restait pourtant rebelle à toute instruction. Après plusieurs essais humiliants de vie religieuse, sa piété le fit admettre d’abord pour soigner la mule du couvent ; puis, avec l’aide de la Sainte Vierge, il fut promu au sacerdoce. Sa vie est un tissu d’épreuves et de miracles extraordinaires.
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Saint Joseph de Cupertino
C’est au sein de la plus extrême misère que Joseph naquit en 1603, à Cupertino, dans le diocèse de Naples. Toute sa vie durant, des contemplations sublimes le tinrent absorbé en Dieu. Ce lui fut un obstacle à l’exercice de son métier de cordonnier. A 17 ans, il demanda son admission chez les Frères Mineurs Conventuels ; mais ses deux oncles, religieux de cet Ordre, s’y opposèrent, alléguant que son ignorance serait un obstacle à son élévation au sacerdoce. Alors Joseph se présenta chez les Capucins, où il fut admis comme frère lai. Ses continuelles extases le rendaient inaptes à tous les emplois : on fut obligé de le congédier. Après de nombreuses instances, il finit par se faire admettre chez les Conventuels comme oblat et fut attaché en cette qualité au service de l’écurie. Bientôt les religieux, reconnaissant qu’ils avaient un trésor en la personne de Joseph, le firent avancer jusqu’au sacerdoce. Sa vie ne fut plus qu’une succession d’extases et de ravissements : pendant la célébration de la messe, il était le plus souvent élevé au-dessus du sol. Dieu lui donna en outre le don de pénétrer les cœurs et de lire dans l’avenir. Joseph mourut le 18 septembre 1663.