10 avril

Saint Fulbert

  • À Chartres, en 1209, saint Fulbert, évêque. Il fonda dans cette ville une célèbre école de théologie ; devenu évêque, il fut la lumière de l’épiscopat de ce siècle, et reconstruisit avec magnificence sa cathédrale, détruite par un incendie.
  • À Tunis, le bienheureux Antoine Neyrot, dominicain. Capturé par les barbaresques, il avait renié sa foi, mais, converti par une apparition de saint Antonin, qui avait été son prieur, il abjura publiquement son erreur, ce qui lui valut la couronne du martyre en 1460.
  • À Vérone, en 1835, sainte Madeleine de Canossa, fondatrice d’un institut de filles de la Charité.

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Le bienheureux Antoine Neyrot

Antoine Neyrot naquit à Rivoli, au diocèse de Turin. Il était d’une des meilleures familles de cette ville et entra tout jeune encore au couvent dominicain de Saint-Marc, à Florence, dont saint Antonin était alors prieur. Il y fit profession entre ses mains et fut envoyé en Sicile. Or il arriva que, peu de temps après, se rendant de Sicile à Naples, il fut pris pendant la traversée par des pirates de Tunis et emmené captif en Afrique. Son courage et bientôt sa foi fléchirent sous ce malheur : il en vint même jusqu’à renier publiquement Jésus-Christ. Quatre mois plus tard, pris d’un amer regret de son geste, il abjura le mahométisme et alla trouver le roi de Tunis qui revenait alors d’une expédition. En sa présence et au milieu d’une foule immense, Antoine déplore son impiété, proclame seule véritable la religion chrétienne et parle de Jésus-Christ avec une hardiesse et une éloquence merveilleuses. Le roi essaie tous les moyens de l’ébranler, mais sans le moindre succès ; il ordonne enfin de le conduire en prison. Cinq jours après, le juge le fait venir une dernière fois devant lui : une dernière fois il échoue devant sa constance, et le condamne à être lapidé. Antoine s’agenouille, lève les mains au ciel, entre en prière et, dans une courageuse immobilité, reçoit la grêle de pierres qui consomme son martyre, le 10 mars 1460.