5 septembre

Saint Génébaud

  • À Laon, au VIe siècle, saint Génébaud, premier évêque de cette ville.
  • Dans l’ancien diocèse de Thérouanne, en 698, saint Bertin, deuxième abbé du monastère qui, depuis, porte son nom.
  • Saint Laurent Justinien, premier patriarche de Venise. Il fut pendant longtemps un chanoine très austère, puis évêque de Castello. Nicolas V le transféra sur le siège de Venise, qu’il venait d’ériger en évêché. Il continua, dans les honneurs, les austérités de sa première existence, pratiquant largement la charité et relevant la splendeur du culte. Il mourut le 8 janvier 1455.
  • En Angleterre, le bienheureux Guillaume Browne, martyr en 1605.

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Saint Laurent Justinien

Laurent, né à Venise de l’illustre famille des Justiniani, montra dès l’enfance un grand zèle à mortifier son corps. Dédaignant les attraits du monde et le mariage préparé par sa mère, il entra dans la Congrégation des Chanoines de Saint-Georges d’Alga. Avide d’humiliations, il allait mendier dans les endroits les plus fréquentés de la ville, où il recueillait moins de vivres que de moqueries et d’injures. Eugène IV le nomma au siège épiscopal de Grado, et, Nicolas V ayant transféré ce siège à Venise avec le titre de patriarcat, Laurent en devint le premier titulaire. Il ne changea rien à la simplicité habituelle de son genre de vie et ne cessa de soulager les besoins des pauvres, confiant les dettes dont il n’hésitait pas à se charger à la Divine Providence, qui lui vint toujours en aide par des secours inespérés. Il fonda plusieurs monastères de femmes et mit ses soins à réformer la discipline et les mœurs ecclésiastiques. Favorisé du don des larmes, du don de prophétie et de guérison, il écrivit aussi des livres remarquables de piété, bien qu’il sût à peine les règles du style. Il mourut le 8 janvier 1455.

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Saint Laurent Justinien

Laurent, né à Venise de l’illustre famille des Justiniani, montra dès l’enfance un grand zèle à mortifier son corps. Dédaignant les attraits du monde et le mariage préparé par sa mère, il entra dans la Congrégation des Chanoines de Saint-Georges d’Alga. Avide d’humiliations, il allait mendier dans les endroits les plus fréquentés de la ville, où il recueillait moins de vivres que de moqueries et d’injures. Eugène IV le nomma au siège épiscopal de Grado, et, Nicolas V ayant transféré ce siège à Venise avec le titre de patriarcat, Laurent en devint le premier titulaire. Il ne changea rien à la simplicité habituelle de son genre de vie et ne cessa de soulager les besoins des pauvres, confiant les dettes dont il n’hésitait pas à se charger à la Divine Providence, qui lui vint toujours en aide par des secours inespérés. Il fonda plusieurs monastères de femmes et mit ses soins à réformer la discipline et les mœurs ecclésiastiques. Favorisé du don des larmes, du don de prophétie et de guérison, il écrivit aussi des livres remarquables de piété, bien qu’il sût à peine les règles du style. Il mourut le 8 janvier 1455.