9 mai
Saint Grégoire de Nazianze

- Fête de saint Grégoire de Nazianze, évêque et docteur de l’Eglise. Appelé à Constantinople, il y confirma les fidèles dans la foi, y subit des persécutions, en fut élu évêque, et pour le bien de la paix se retira. Il mourut vers 390.
- À Bologne, en 1443, le bienheureux Nicolas Albergati, évêque et cardinal. Entré à la Chartreuse, il revint dans sa ville natale comme évêque, après avoir été prieur de plusieurs couvents. Savant juriste, il fut plusieurs fois légat du Saint-Siège et procura la paix de l’Eglise.
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Saint Grégoire de Nazianze
Grégoire de Nazianze, noble Cappadocien, est surnommé le Théologien pour sa science extraordinaire des saintes Lettres. Après avoir acquis, dans la ville d’Athènes, une vaste culture profane, en compagnie de saint Basile, il se tourne vers l’étude des Lettres sacrées. Créé d’abord évêque de Sasime, il administre ensuite l’Eglise de Nazianze. Puis, appelé à gouverner l’Eglise de Constantinople, il la purifie de ses erreurs et de ses hérésies pour la ramener à la foi catholique. Mais ce qui devait lui concilier l’affection de tous, lui attire l’envie d’un grand nombre. Voyant la violente discorde des évêques à son sujet, il renonce spontanément à l’épiscopat, s’appliquant ces paroles du prophète : « Si c’est à cause de moi que cette tempête s’est élevée, jetez-moi à la mer afin que vous cessiez d’être tourmentés. » De retour à Nazianze, Grégoire parvient à confier le gouvernement de cette Eglise à Eulalius, pour se consacrer entièrement à la prière et à l’étude des choses de Dieu. Il nous laisse beaucoup d’œuvres de valeur, en vers et en prose, et compte parmi les plus ardents champions de la consubstantialité du Père et du Fils. Epuisé par l’âge, il part pour le ciel sous le règne de Théodose.