4 avril
Saint Isidore de Sévile

- Mémoire de saint Isidore de Sévile, évêque et docteur.Né vers 560, Isidore succéda à son frère Léandre comme archevêque de Séville, vers l’an 600, et remplit cette charge jusqu’à sa mort, en 636. Défenseur de la foi chrétienne contre les hérétiques ariens, auteur de nombreux ouvrages sur la liturgie, la vie monastique et la doctrine catholique, il exerça une profonde influence sur les Églises d’Espagne et de Gaule. Il composa plusieurs encyclopédies qui alimentèrent la pensée médiévale. Le pape Benoît XIV l’a proclamé docteur de l’Église universelle.
- À Clairvaux, au XIIe siècle, la bienheureuse Aleth, mère de saint Bernard.
- À Palerme, saint Benoît, surnommé le More, simple frère lai franciscain. Sa sainteté le fit désigner comme gardien pour réformer le couvent Sainte-Marie ; dans cette charge imposée par obéissance, il manifesta la plus étonnante science ; il reprit ensuite ses humbles emplois jusqu’à sa mort en 1589.
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Saint Isidore de Séville
Isidore naquit à Carthagène, en Espagne, vers l’an 560; son père, Sévérien, était gouverneur de la province. Les saints évêques Léandre de Séville et Fulgence de Carthagène, ses frères, prirent soin de lui enseigner la piété et les lettres, et il acquit une quantité énorme de connaissances. Léandre étant mort, Isidore fut nommé à sa place évêque de Séville et établi vicaire du Siège Apostolique en Espagne. Durant tout son épiscopat, il fut remarquable par son humilité, sa patience, sa miséricorde, son zèle pour la restauration des mœurs chrétiennes et de la discipline ecclésiastique. Il construisit plusieurs monastères et plusieurs collèges. Dans un concile rassemblé à Séville, il écrasa par une discussion vive et éloquente l’hérésie des Acéphales. Il écrivit des livres d’une érudition telle qu’ils peuvent être considérés comme le répertoire de toutes les connaissances de son temps : sciences, mathématiques, arts, grammaire, histoire, etc… Ce savoir encyclopédique fit l’admiration de ses contemporains, qui le comparèrent à saint Grégoire, à saint Jérôme, à saint Augustin. Après avoir gouverné son diocèse environ quarante ans, Isidore mourut saintement en 636. On l’a déclaré Docteur de l’Eglise.