19 juillet

Saint Jérôme Emilen

  • Mémoire de saint Jérôme Emilien, prêtre, patron des orphelins, fondateur de la congrégation des Clercs Réguliers Somasques. On célèbre aussi celle de saint Joseph Calasanz, prêtre, fondateur des Pauvres Clercs Réguliers de la Mère de Dieu et des Ecoles Pies, et celle de saint Jean-Baptiste de la Salle, prêtre, fondateur des Frères des Ecoles chrétiennes. Jean-Baptiste de La Salle naît à Reims le 30 avril 1651, et est ordonné prêtre en 1678. Des événements providentiels l’amènent à s’occuper d’éducation populaire. Il apporte à répondre à sa vocation l’héroïque fidélité de ceux qui prennent l’Évangile au sérieux : il distribue aux pauvres toute sa fortune. Ses tranquilles audaces pédagogiques font de M. de La Salle l’incontestable initiateur de l’enseigne- ment primaire et le précurseur du secondaire moderne. Mais c’est en apôtre du Christ que le saint s’occupe des écoles : ses disciples seront d’abord des catéchistes. Aussi, de son premier noyau d’instituteurs, Jean-Baptiste fait-il surgir peu à peu une congrégation religieuse, les Frères des Écoles chrétiennes (institut de religieux non prêtres répandu dans le monde entier). Pareille fondation lui occasionne bien des épreuves, qu’il supporte avec un amour héroïque, les unissant à la Croix du Christ. Il meurt à Rouen le Vendredi saint 7 avril 1719.
  • En Judée, saint Joseph, dit le Juste, que les Apôtres avaient jugé digne avec saint Mathias d’être agrégé à leur groupe pour y remplacer le traître Judas.
  • À Antioche, sainte Marguerite, martyre, au IIIe siècle.
  • En Afrique, saint Aurèle, évêque de Carthage ; il partagea avec saint Augustin toutes les luttes et épreuves de l’Eglise d’Afrique au début du Ve siècle.

En savoir plus…

Saint Jérome Emilien

Jérôme, né à Venise d’une famille patricienne, se fit soldat à 15 ans et se laissa entraîner dans le désordre malgré les remontrances de sa mère. La citadelle qu’il défendait dans les monts de Trévise ayant été prise par les ennemis, il fut jeté dans une horrible prison. Privé de tout espoir humain, il eut recours à la Très Sainte Vierge, qui exauça ses prières. Elle lui apparut, brisa ses liens et le fit passer sans dommage au milieu des ennemis qui occupaient toutes les routes. Rentré à Venise, il surprit tout le monde par le grand changement opéré dans sa conduite. Il se dépensa désormais tout entier au service des pauvres et surtout des orphelins qui erraient dans la ville dénués de tout et dans un état pitoyable. Louant des salles pour les recueillir, il les nourrissait à ses frais et les formait aux mœurs chrétiennes, tout en leur enseignant un métier. Il créa des orphelinats de ce genre à Venise, à Brescia, à Bergame, à Corne. Pour en assurer l’avenir, il établit au village de Somasque, entre Milan et Bergame, une Congrégation qui, se développant, se chargea dans la suite non seulement d’orphelinats, mais de collèges et de séminaires. Jérôme lui-même se faisait tout à tous : il abordait les cultivateurs dispersés dans les champs, leur venait en aide au temps de la moisson et leur expliquait les mystères de la foi ; il se réservait par ailleurs de panser les plaies les plus répugnantes. Ayant découvert une caverne sur la montagne dominant Somasque, il s’y retira pour y mener une vie d’austère mortification. Au cours d’une épidémie de peste, il fut atteint alors qu’il ensevelissait des cadavres, et mourut le 8 février 1537.