12 avril
Saint Jules Ier

- À Rome, en 352, saint Jules Ier, pape, qui combattit l’arianisme.
- À Vérone, au IVe siècle, saint Zénon, évêque ; il purgea son diocèse des restes du paganisme et de l’hérésie, et entraîna son peuple à la charité la plus généreuse.
- En Arles, en 553, saint Florentin, abbé, célèbre par sa douceur.
- En Italie, en 1495, le bienheureux Ange de Chivasso, vicaire général des franciscains de l’Observance, zélé, humble et charitable.
- Au Chili, en 1920, sainte Thérèse de Jésus de los Andes, que l’on peut appeler la petite Thérèse du nouveau monde, décédée au Carmel à l’âge de 19 ans. Deux mots résument sa vie : aimer et suuffrir.
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Saint Jules Ier
Le pape saint Jules, fils de Rustique, brilla remarquablement par la sainteté de sa vie et par son zèle à affermir la foi chrétienne. L’arianisme progressait dangereusement dans tout l’Orient et chassait de leurs diocèses un grand nombre de saints évêques : saint Jules reçut les proscrits à bras ouverts, surtout saint Athanase, et les défendit jusqu’au bout contre leurs adversaires. Il condamna les synodes de Tyr et d’Antioche organisés par les Ariens pour abolir les décrets de Nicée. Il réunit à Rome deux conciles dans lesquels il reçut les plaintes des évêques exilés et proclama leur innocence. Sur son conseil, le catholique Constant, empereur d’Occident, agit auprès de son frère ,l’arien Constance, empereur d’Orient, pour qu’il rappelât d’exil saint Athanase. Au second concile de Sardique, Jules Ier prit de nombreuses mesures pour le maintien de la foi catholique et pour le rétablissement de la discipline ecclésiastique. Il mourut le 12 avril 352.