17 juillet

Saint Léon IV

  • Mémoire de saint Léon IV, pape, de notre Ordre. Il mourut en 855.
  • À Milan, au IVe siècle, sainte Marcelline, vierge, soeur de saint Ambroise, qui a rendu témoignage de sa sainteté.
  • À Rome, au Ve siècle, saint Alexis, « le pauvre sous l’escalier ».
  • Ayant fui le monde le jour même de ses noces, il revint chez lui après de longs pèlerinages ; reçu par charité, il demeura ainsi dix-sept ans méconnu, jusqu’à sa mort.
  • À Paris, en 1794, les seize bienheureuses Carmélites de Compiègne, vierges et martyres.

    Les seize carmélites de Compiègne comptent parmi les plus touchantes victimes de la Révolution française. Arrêtées à Compiègne le 22 juin 1794 dans différentes maisons où elles s’étaient dispersées pour obéir à la loi, elles furent jetées en prison, puis emmenées à Paris, à la Conciergerie ; là, dans un procès bâclé, le tribunal révolutionnaire les condamna pour fanatisme. Le 17 juillet au matin, une charrette traversait les rues de Paris pour les conduire à la guillotine. Arrivées au pied de l’échafaud, elles entonnèrent le Veni Creator. La prieure, Sœur Thérèse de Saint-Augustin, voulut mourir la dernière pour assister toutes ses filles. Les corps furent jetés à la fosse commune du cimetière de Picpus.

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Saint Alexis

Deux nobles époux romains eurent un fils unique : Alexis. La nuit qui suivit son mariage, celui-ci quitta secrètement la maison paternelle et se rendit à Edesse, en Mésopotamie, où il mena la vie de mendiant pendant dix-sept années. Après ce laps de temps, sa sainteté fut révélée aux habitants d’Edesse par une image de la Sainte Vierge qui proféra ces paroles : « Cherchez l’homme de Dieu ! » Alexis, voyant qu’il allait être découvert, partit en secret, revint à Rome, se présenta chez lui comme un mendiant, sans être reconnu ni par ses parents ni par son épouse. On lui assigna un coin de la maison, où il vécut dix-sept ans encore, souvent maltraité par les domestiques. Après sa mort, une voix céleste fit entendre ces paroles : « Cherchez l’homme de Dieu dans la maison d’Euphémien, afin qu’il prie pour Rome. » Euphémien était le nom du père d’Alexis. L’empereur et le pape se rendirent à la maison : sur le corps du mendiant défunt on trouva un écrit indiquant sa qualité et les grandes lignes de sa vie.