28 avril

Saint Louis-Marie Grignon de Montfort

  • Mémoire de saint Louis-Marie Grignon de Montfort, prêtre. Louis-Marie Grignion naquit le 31 janvier 1673 à Monfort-sur-Meu, en Bretagne. Après ses études à Rennes et à Paris, il reçut le sacerdoce en 1700. Les missions dans l’ouest de la France auxquelles il se consacra, connurent un succès prodigieux. Mais son ardeur apostolique et son intrépidité lui valurent de nombreuses persécutions. Auteur du traité de L’Amour de la Sagesse éternelle et de celui de La Vraie Dévotion à la Sainte Vierge, saint Louis-Marie est un des maîtres de la mariologie. Cette « vraie dévotion », dont il s’est fait l’apôtre, est tout entière centrée sur la place de Marie dans l’économie de l’Incarnation et de la Rédemption. Il fonda la Congrégation des pères montfortains et celle des Filles de la Sagesse. Il mourut à 43 ans, au cours d’une mission à Saint-Laurent-sur-Sèvre, où se trouvent, auprès de son tombeau, les maisons mères de ses familles religieuses. Il a été canonisé par Pie XII en 1947
  • À Ravenne, saint Vital, martyr à Ravenne, en 171, ainsi que son épouse sainte Valérie, parents des saints Gervais et Protais.
  • En Italie, saint Paul de la Croix, prêtre, fondateur des Passionistes ; dans un siècle incrédule et jouisseur, il fit revivre l’esprit de pénitence des premiers temps de l’Eglise. Il mourut en 1775.
  • Au diocèse de Belley, saint Pierre-Louis Chanel, missionnaire mariste, martyr en Océanie en 1841.
  • En Lombardie, la bienheureuse Jeanne Beretta-Molla, mère de famille, qui fit le sacrifice de sa vie pour la naissance de son quatrième enfant, en 1962.

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Saint Paul de la Croix

Paul de la Croix naquit à Uvada, en Ligurie, le 3 janvier 1694. Dès l’enfance, il eut une particulière dévotion aux douleurs de Jésus crucifié. Enflammé du désir du martyre, il se joignit à l’armée qui s’assemblait à Venise pour combattre les Turcs. Mais, s’étant rendu compte que la volonté de Dieu l’appelait ailleurs, il laissa les armes, refusa un mariage très honorable et, revêtu d’une tunique grossière, se mit à prêcher. Benoît XIII voulut l’ordonner prêtre. Paul de la Croix se retira ensuite dans la solitude du mont Argentaro, que la Bienheureuse Vierge lui avait désignée depuis longtemps déjà. C’est là qu’il jeta les fondements de la Congrégation des Passionnistes, dont les membres sont astreints par vœu à propager le souvenir de la Passion du Christ. La flamme d’amour qui le consumait était telle que la partie de son vêtement la plus voisine du cœur parut souvent comme brûlée par le feu et que deux de ses côtes se soulevèrent. Il fut favorisé du don de prophétie, du don des langues, du don de lire dans les cœurs. La puissance de sa Croix mourut à Rome en 1775.

 

Saint Pierre-Louis Chanel

Au diocèse de Belley, saint Pierre-Louis Chanel.Pierre Chanel (1803-1841), le premier martyr de l’Océanie, est né dans l’Ain. De sa première communion, en 1817, date son attirance pour les missions. Ordonné prêtre en 1827, il entra peu après dans la Société de Marie et enseigna pendant cinq ans au petit séminaire de Belley. Sa devise était : Aimer Marie et la faire aimer. En 1836, il se porta volontaire comme missionnaire pour l’Océanie. Il évangélisa l’île de Futuna. Il était surnommé « l’homme à l’excellent cœur ». Malgré les obstacles, les conversions se multiplièrent, ce qui déplut au roi de l’île, lequel cessa rapidement d’héberger et de nourrir les missionnaires. Réduit à la plus extrême pauvreté et menacé de mort, le père Chanel répondit : « La religion est implantée dans l’île, elle ne s’y perdra point par ma mort, car elle n’est pas l’ouvrage des hommes, mais elle vient de Dieu. » Il fut tué d’un coup de hachette sur la nuque le 28 avril 1841. Mais peu de temps après, tous les habitants de l’île de Futuna devenaient chrétiens, y compris ses assassins. L’île compte encore aujourd’hui 100 % de catholiques. Pierre a été canonisé par Pie XII en 1954.