4 mars

Mémoire de saint Lucius Ier

  • Mémoire de saint Lucius Ier, pape, martyr en 254.
  • En Italie, au XIIe siècle, saint Pierre Pappacarbono, évêque, puis abbé du monastère de la Cava, qu’il réforma ; il fonda la congrégation bénédictine qui porte ce nom.
  • À Vilnius, en Lithuanie, en 1484, saint Casimir, fils du roi Casimir III, qui mena dans le monde une vie angélique.

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Saint Casimir
Saint Casimir, né en 1458 de Casimir IV, roi de Pologne, et d’Elisabeth d’Autriche, fut formé dès son enfance à la piété et aux belles-lettres. Il domptait ses jeunes membres par un rude cilice et par des jeûnes assidus. Dédaignant la mollesse d’un lit royal, il couchait sur la dure et allait secrètement, au milieu de la nuit, se prosterner contre terre devant la porte des églises pour implorer la divine miséricorde. La Passion de Jésus-Christ était l’objet continuel de ses méditations et, lorsqu’il assistait à la sainte messe, son recueillement était tel qu’il semblait ravi hors de lui-même. Il eut le souci de promouvoir la foi catholique et de détruire le schisme des Ruthènes : c’est sous son influence que le roi Casimir, son père, interdit aux schismatiques de bâtir de nouvelles églises et de réparer les anciennes. Il fut le bienfaiteur des pauvres et sut jusqu’au bout garder intacte sa virginité. Plein de vertus et de mérites, il mourut de phtisie à l’âge de 25 ans. Son corps, transporté à Vilna, devint célèbre par de nouveaux miracles. Les Polonais invoquent saint Casimir comme leur patron.