13 septembre

Saint Maurille

  • À Angers, en 453, saint Maurille, évêque, célèbre par sa sainteté et ses miracles.
  • À Remiremont, vers 630, saint Amé, abbé. D’abord moine à Saint-Maurice en Valais, après trente ans de vie commune il se retira dans la solitude. L’abbé de Luxeuil, de passage, l’emmena pour évangéliser l’est de la France, où il suscita la vocation de saint Romaric. Il fonda avec lui les monastères qui ont donné naissance à la ville de Remiremont, et où était organisée la louange perpétuelle.

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Saint Amé

Amé naquit à Grenoble, vers l’an 570, d’une famille noble d’origine romaine. Son père le fit élever avec soin au monastère d’Agaune. Amé y prit le goût de la solitude et de la prière ; à la fin de ses études, il demanda l’habit religieux. Quelques années plus tard, Dieu lui inspira un tel désir de la vie solitaire qu’il s’enfuit du monastère et se retira dans une grotte où il passa trois jours sans nourriture. Retrouvé par ses frères inquiets de sa disparition, Amé les pria de lui obtenir du Père Abbé la permission de continuer ce genre de vie. Pour vivre, le saint ermite se mit à cultiver la terre autour de la misérable cabane qu’il s’était bâtie. Plus tard, saint Eustase, Abbé de Luxeuil, le décida, non sans peine, à l’accompagner dans son monastère, où il pourrait travailler plus fructueusement au bien des âmes. Amé reçut la mission d’aller prêcher l’Evangile en Austrasie : son voyage ne fut qu’une suite de prodiges et d’éclatantes conversions. Le goût de la solitude le conduisit enfin dans les déserts des Vosges, où il bâtit la célèbre abbaye de Remiremont. Il se déchargea bientôt du gouvernement de son monastère, pour finir ses jours dans un ermitage très retiré, d’où il ne sortait que le dimanche pour aller prêcher la parole de Dieu.