6 décembre
Saint Nicolas

- Mémoire de saint Nicolas, évêque ; très charitable, il est surtout connu par le miracle de son apparition à distance à l’empereur Constantin, pour fléchir sa clémence en faveur de trois condamnés à mort. Il mourut à Myre, en Asie Mineure, en 324.
- À Rome, au IVe siècle, sainte Aselle, vierge. Saint Jérôme raconte que, bénie dès le sein de sa mère, elle vécut jusqu’à une extrême vieillesse dans les austérités et la prière.
- En Nivernais, saint Gérard, premier prieur de la Charité-sur-Loire, fondateur de nombreux monastères de l’Ordre bénédictin. Il mourut en 1102.
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Saint Nicolas
Né vers 270 d’une famille illustre, en Lycie, contrée d’Asie-Mineure, Nicolas jeûna toute sa vie le mercredi et le vendredi. Privé tout jeune de ses parents, il distribua ses biens aux pauvres. Au retour d’un pèlerinage en Terre Sainte, il se rendit, par un avertissement de Dieu, à Myre, métropole de la Lycie, où l’évêque venait de mourir. Là, contre l’attente de tous, il se vit élever sur le siège du prélat défunt par les évêques de la province réunis en assemblée. Il se montra dans sa charge un modèle de toutes les vertus. Comme, à l’encontre d’un édit de Dioclétien et de Maximien, il prêchait la vérité de la foi chrétienne, on le jeta en prison, où il demeura jusqu’à l’avènement de Constantin. Il prit part au concile de Nicée, qui condamna l’hérésie arienne. Ayant entendu parler de ses très nombreux miracles, trois tribuns, injustement condamnés à mort par Constantin, se recommandèrent à ses prières : Nicolas apparut alors à l’empereur avec un air menaçant et obtint leur délivrance. On a pensé que la légende des « trois petits enfants qui s’en allaient glaner aux champs » n’était que la transposition de ce miracle. Saint Nicolas mourut peu après 325. En plusieurs pays, sa fête est très populaire auprès des enfants, à qui il est censé apporter des récompenses.