16 février

Saint Onésime

  • À Rome, saint Onésime, l’esclave dont parle saint Paul dans l’épître à Philémon. Evêque d’Ephèse après Timothée, il subit le martyre à la fin du Ier siècle.
  • À Riéti, en Italie, la bienheureuse Philippa Mareria. Saint François ayant logé chez ses parents, elle voulut suivre son exemple et vivre dans la pauvreté ; par la suite, elle fonda un couvent de clarisses et le gouverna jusqu’à sa mort, en 1236.

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Saint Onésime
Onésime était l’un des esclaves de Philémon, ami personnel de saint Paul. S’étant enfui après quelque méfait, il vint chercher refuge à Rome, y rencontra l’Apôtre alors prisonnier, reçut le baptême et sut faire apprécier son dévouement. Volontiers Paul l’eût gardé près de lui, mais une question de justice était en jeu. Il se décida donc à renvoyer Onésime à son maître et, pour lui ménager bon accueil, il lui confia un billet où il plaidait sa cause : ce qu’on appelle « l’épître à Philémon ». Philémon le reçut comme son frère et lui donna la liberté. Onésime, par une élévation rapide, devint le successeur de Timothée sur le siège épiscopal d’Ephèse. Comme il prêchait partout l’Evangile avec zèle, le proconsul le fit arrêter et torturer. Ne pouvant le vaincre, il l’envoya au gouverneur de Rome Tertulle. Celui-ci le jeta en prison, lui fit subir, dix-huit jours durant, toutes sortes de supplices, puis le chassa de Rome. Arrivé à Pouzzoles, Onésime se remit à prêcher et obtint de nombreuses conversions. A cette nouvelle, Tertulle le fit ramener à Rome. Après une cruelle flagellation, il le menaça de lui couper les membres s’il ne voulait pas sacrifier aux idoles. Comme Onésime ne cédait pas, on l’étendit sur le dos, on lui rompit les jambes avec des leviers et on le lapida.