17 mai

Saint Pascal Baylon

  • Mémoire de saint Pascal Baylon, simple frère convers franciscain, d’une innocence et d’une pénitence admirables ; venu en France, il fut maltraité par les hérétiques ; sa dévotion pour la sainte Eucharistie l’a fait proclamer patron des Congrès Eucharistiques. Il mourut en 1592.
  • À Orgosolo, en Italie, en 1935, la bienheureuse Antonia Mesina, martyre. À l’âge de 15 ans, elle périt lapidée par celui qui avait tenté, en vain, d’abuser d’elle.

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Saint Pascal Baylon

Il naquit en Espagne l’an 1540. A 7 ans, il fut préposé à la garde d’un troupeau, Il manifesta dès lors un vif attrait pour la solitude et la prière : s’étant procuré quelques livres de piété et un chapelet, il s’entretenait avec Dieu durant ses loisirs. Dans l’une des extases dont il était souvent favorisé, il vit Notre-Seigneur dans la Sainte Eucharistie et en recueillit une ardente dévotion qui devait embaumer toute sa vie. A 24 ans, il fut admis chez les Franciscains, réclamant les plus humbles emplois et refusant de devenir religieux de chœur. On lui confia donc habituellement les charges de portier, de réfectorier, de frère quêteur. Le caractère propre de sa dévotion fut le culte de la Sainte Eucharistie : tous ses moments libres, il les passait au pied du tabernacle, les bras étendus, ravi en extase et quelquefois élevé de terre. Ses dernières années s’écoulèrent au couvent de Villaréal. Il mourut le 17 mai 1592. Pendant la messe célébrée pour ses obsèques, son corps était étendu à découvert au milieu de l’église ; au moment des deux élévations, on le vit ouvrir les yeux et adorer le Saint-Sacrement, fait qui a été relaté dans son procès de béatification. Léon XIII a déclaré saint Pascal Baylon patron des Congrès eucharistiques et des associations qui ont pour but le culte de l’Eucharistie.