16 avril

Saint Paterne

  • À Palencia, vers 460, saint Turibe, évêque ; il purgea l’Espagne de l’hérésie de Priscillien et introduisit dans le Credo le mot filioque.
  • Dans le diocèse de Coutances, au VIe siècle, saint Paterne, évêque d’Avranches, qui évangélisa cette contrée.
  • À Rome, en 1783, saint Benoît-Joseph Labre. Après plusieurs essais de vie religieuse, il fut conduit par l’Esprit-Saint à mener une extraordinaire vie de pèlerin dans le dénuement le plus complet et la prière continuelle. La sainteté de ce pauvre de Jésus-Christ a été manifestée par des faveurs célestes et des miracles.

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Benoît-Joseph Labre

Benoît-Joseph Labre naît en 1748 au village d’Amettes dans le diocèse d’Arras. Après une longue opposition de ses parents, il se fait Trappiste, mais la maladie l’oblige à retourner dans le monde. A 22 ans, par une vocation spéciale de Dieu, il abandonne sa famille pour passer le reste de ses jours sur les routes. En mendiant son pain, il part couvert de haillons, mène une vie errante, va de sanctuaire en sanctuaire, parcourt la France, l’Italie, la Suisse, l’Allemagne, l’Espagne. En maint endroit on se scandalise de ses excentricités, de sa malpropreté. Dans le fond cependant on admire la mortification de ce mendiant peu ordinaire, qui ne regarde jamais les curiosités des villes qu’il traverse, qui donne aux autres mendiants les aumônes qu’il reçoit, qui manifeste de la joie quand on lui dit des injures, qui passe des heures en adoration devant le Très-Saint Sacrement ; et l’impression qu’on garde de lui est celle d’un véritable saint. Tombé dans la rue, il meurt à Rome le Vendredi-Saint de l’an 1783. « Le saint est mort ! » crient les enfants de la ville, et de nombreux miracles se produisent au cours de ses obsèques.