16 août
Saint Simplicien

- À Milan, saint Simplicien, évêque. Alors qu’il était encore prêtre, sa réputation de sainteté amena saint Augustin à le consulter et il eut une influence considérable sur sa conversion. Saint Ambroise le désigna comme son successeur. Il mourut le 15 août 401.
- Saint Etienne, premier roi de Hongrie. Convertit au christianisme, il reçut du pape et de l’empereur le titre de roi et eut recours aux moines de Cluny pour l’évangélisation du nouveau royaume. Il mourut le 15 août 1038.
- À Montpellier, saint Roch. Après avoir distribué de larges aumônes, il partit en pèlerinage à Rome et se dévoua aux victimes de la peste qui sévissait alors en Italie. À son retour, n’ayant pas été reconnu, considéré comme espion, il fut jeté en prison et y mourut en 1327.
- Au Japon, le bienheureux Jean de sainte Marthe, franciscain, martyr en 1618, et le bienheureux Simon Bocousaï Kiota et ses quatre compagnons, martyrs en 1620.
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Saint Roch
Roch, d’une noble famille de Montpellier, naquit en 1295, portant sur la poitrine la marque d’une croix rouge. A 20 ans, il fut privé de ses parents et se trouva en possession d’une grande fortune. Il distribua le tout aux pauvres, revêtit un habit de pèlerin et partit pour Rome, mendiant son pain. En traversant la Toscane, il apprit que la peste désolait la ville d’Acquapendentc : il s’y rendit et se dévoua au service des morts et des malades, guérissant par le signe de la croix un bon nombre de ces derniers. A Rome, puis à Plaisance, il déploya le même zèle, mais constata bientôt qu’il était atteint lui-même : il se traîna jusqu’à la forêt voisine, se retira dans une petite cabane et recommanda son âme à Dieu. Un chien vint lécher ses plaies ; le maître du chien, un gentilhomme de Plaisance qui menait une vie déréglée, lui prodigua ses soins : touché de la vertu de Roch, il se convertit. Roch, complètement guéri, revint à Montpellier. Son costume, ses jeûnes, ses macérations l’avaient rendu méconnaissable. Il fut arrêté par ses concitoyens et soupçonné d’espionnage, on l’enferma dans un affreux cachot où il demeura sans chercher à se faire reconnaître. Il mourut le 16 août 1327, à l’âge de 32 ans. Une lumière extraordinaire qui remplit son cachot attira l’attention du geôlier : le corps de Roch fut reconnu à la croix rouge qu’il portait sur la poitrine. Le pouvoir de ce saint contre la peste s’est maintes fois manifesté au cours des siècles.