24 janvier
Saint Timothée

- Mémoire de saint Timothée, évêque. Saint Paul, qui l’avait placé à la tête de cette Eglise, lui a adressé deux de ses Epîtres. Il fut mis à mort par les païens à Ephèse, en 97.
- À Antioche, au IIIe siècle, saint Babylas, évêque et martyr, très vénéré dans l’antiquité.
- À Bénasco, en Italie, en 1515, la bienheureuse Paule Gambara. Elle obtint par sa sainteté la conversion de son époux, puis, devenue veuve, se consacra au service des pauvres.
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Saint Timothée
Timothée, né à Lystres, en Asie-Mineure, d’un père païen et d’une mère juive, semble avoir été converti par saint Paul lors de son premier voyage apostolique. En tout cas, l’Apôtre le choisit pour auxiliaire au cours de sa seconde mission. Désormais maître et disciple, unis par les liens de la plus solide affection, furent presque inséparables. C’est ainsi qu’ils parcoururent ensemble l’Asie-Mineure, la Macédoine et la Grèce. Peu après, on les rencontrait de nouveau à Ephèse. Entre temps, Timothée fut parfois chargé de missions de confiance, par exemple auprès des Thessaloniciens et des Corinthiens. Plus tard, il se retrouva encore avec saint Paul pendant la première captivité romaine. Il fut enfin nommé par l’Apôtre évêque d’Ephèse. C’est dans cette ville qu’il reçut de saint Paul les deux épîtres qui portent son nom, la première partie de Macédoine, la seconde de Rome. Dans cette dernière se trouve le célèbre passage que nous lisons à la messe des Docteurs : « Je t’adjure devant Dieu et devant le Christ Jésus qui doit juger les vivants et les morts… prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, menace, exhorte, avec une entière patience et toujours en instruisant. Car un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais se donneront une foule de docteurs, suivant leurs convoitises et avides de ce qui peut chatouiller les oreilles ; ils les fermeront à la vérité pour les ouvrir à des fables… ». D’après la tradition, Timothée termina sa vie par le martyre : ayant fait des remontrances à l’occasion d’une fête païenne, il fut traîné par les rues et lapidé en l’an 97.