4 janvier

Saint Tite

  • Mémoire de saint Tite, compagnon de saint Paul, chargé par lui de l’Eglise de Crète et destinataire d’une de ses Epîtres.
  • À Langres, au VIe siècle, saint Grégoire, évêque, aïeul de saint Grégoire de Tours.
  • En Italie, sainte Angèle de Foligno, veuve, célèbre mystique du Tiers Ordre franciscain ; elle mourut en 1309.
  • En Angleterre, le bienheureux Thomas Plumtree, prêtre, martyr, qui fut mis à mort en 1570.
  • Aux Etats-Unis, en 1821, sainte Elisabeth Seton, fondatrice des soeurs enseignantes de la Charité de Saint-Joseph.

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Saint Tite,
Tite était un païen converti, disciple de saint Paul, un des compagnons que se choisit l’Apôtre lorsqu’il se rendit au concile de Jérusalem, et son coopérateur dans ses travaux apostoliques. Saint Paul, l’ayant chargé d’une mission délicate auprès des Corinthiens, attendait son retour avec impatience : « Mon esprit ne trouve point de repos, écrivait-il de Troade, car je suis séparé de mon frère Tite. » L’Apôtre fit voile vers la Macédoine et c’est là qu’il se rencontra a?jec Tite, porteur de bonnes nouvelles : son succès avait été complet, il ne tarissait pas sur la contrition, le zèle, la générosité des Corinthiens. Tite fut enfin préposé comme évêque à l’île de Crète. C’est là qu’il reçut de saint Paul l’épître qui porte son nom et qui contient de si précieux conseils de pastorale : « Dis aux vieillards d’être sobres, graves, circonspects, sains dans la foi, dans la charité, dans la patience. Exhorte de même les jeunes gens à être sages, te montrant toi-même à tous égards un modèle de bonnes œuvres, mettant dans ton enseignement de la pureté, de la gravité, une parole saine et irréprochable, afin de confondre nos adversaires qui n’auront aucun mal à dire de nous… » Tite mourut dans la paix du Seigneur, à 90 ans passés.