23 mars

Saint Turibe de Mogrovejo

  • À Lima, en 1606, saint Turibe de Mogrovejo, évêque ; il rétablit la foi et la discipline ecclésiastique dans le Pérou.
  • À Barcelone, saint Joseph Oriol, prêtre d’un grand zèle apostolique et d’une sainteté de vie que Dieu a manifestée par de nombreux miracles, il mourut en 1702.
  • Au Liban, en 1914, sainte Rafqa Ar-Rayes, moniale maronite, qui supporta avec patience de grandes épreuves de santé, pendant les trente dernières années de sa vie.

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Saint Turibe
Issu d’une noble famille espagnole. Turibe fut élevé par le roi Philippe II à la haute dignité de président de la cour judiciaire de Grenade. Il remplit cette charge avec tant de prudence et de vertu, que l’évêché de Lima étant venu à vaquer, personne ne parut plus digne que lui d’évangéliser le Pérou. Malgré la répugnance de son humilité, il accepta et fit voile vers son lointain diocèse en 1581. Le territoire de Lima s’étendait sur une longue bande de terre bordée par 800 kilomètres de côtes et comprenant de vastes districts montagneux et des villes populeuses. L’immoralité de la population indigène, la cruauté et les rapines des colons espagnols rendaient bien ingrate la tâche de l’évêque. Néanmoins, dès son arrivée, Turibe commença la visite de tous les pays : il lui fallut sept années de courses, faites souvent à pied, pour visiter les villages perdus dans les neiges des Andes ou les sables brûlants du littoral. Il multiplia les églises, les séminaires et les hospices, réorganisa l’administration de son diocèse et usa de toute son autorité pour corriger les abus qui s’étaient glissés parmi le clergé et les fidèles. Saint Turibe mourut le 23 mars 1606.