19 juillet

Saint Vincent de Paul

  • Mémoire de saint Vincent de Paul, prêtre, patron de toutes les oeuvres charitables. Issu d’une famille pauvre, il exerçait le saint ministère à Clichy quand il entra comme précepteur chez les Gondi et eut l’occasion sur leurs terres de commencer l’apostolat des missions. Il fonda pour cela l’Institut des prêtres de la Mission, dits Lazaristes, et un peu plus tard, avec sainte Louise de Marillac, les filles de la Charité. Sa vie est remplie d’autres initiatives charitables ; en même temps, il dépensait son zèle pour la réforme du clergé de France. Il mourut à Paris, le 27 septembre 1660.
  • À Colosses, en Asie Mineure, saint Epaphras, évêque et martyr. Saint Paul l’appelle son compagnon de captivité, dans l’Epître aux Colossiens.
  • En Asie Mineure encore, en 379, sainte Macrine, vierge, fille de saint Basile et de sainte Emmélie et soeur des trois saints évêques Basile le Grand, Grégoire de Nysse et Pierre de Sébaste. À Rome, en 514, saint Symmaque, pape. En Angleterre, saint Jean Plesington, prêtre, martyr en 1679.

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Saint Vincent de Paul

Il naquit en 1581, près de Dax, en la paroisse de Pouy, appelée aujourd’hui Saint-Vincent-de-Paul. D’abord pâtre, il fut ensuite envoyé au collège. Il continua par la théologie, étudiée à Toulouse, et fut ordonné prêtre. C’est alors qu’au retour d’un voyage par mer à Marseille, il fut fait prisonnier par des pirates. Vendu comme esclave sur le marché de Tunis, il changea de maître quatre fois. Le dernier, converti par ses bons exemples, lui rendit la liberté. De retour en France, Vincent gouverna très saintement les paroisses de Clichy et de Châtillon. Nommé par le roi grand aumônier des galères de France, il apporta dans cette fonction un zèle ardent pour le salut des officiers et des rameurs. Saint François de Sales, reconnaissant ses mérites, lui confia la direction spirituelle des religieuses de la Visitation. L’humble prêtre eut un grand souci d’évangéliser les gens de la campagne, prêchant lui-même des missions et créant dans ce but la Congrégation de la Mission, dite depuis des Lazaristes (du nom de la maison-mère, établie à Saint-Lazare). Il se préoccupa aussi de la préparation des clercs au sacerdoce, érigea des séminaires, établit des conférences et des retraites, puis veilla aux nominations ecclésiastiques dans le « Conseil de conscience » où il avait été appelé, après la mort de Louis XIII, par la reine Anne d’Autriche. Et que dire de ses œuvres de charité ? Enfants abandonnés, malades, invalides, fous, mendiants, gens éprouvés par la guerre, saint Vincent de Paul vint au secours de tout le monde, grâce aux ressources considérables qu’il savait obtenir des grands du royaume. Il y ajouta la fondation des Filles de la Charité, ces religieuses à la grande cornette qui sont maintenant répandues dans le monde entier. Au milieu de ses importants travaux et de ses relations avec les gens du plus haut rang, Vincent était continuellement occupé de Dieu, affable envers tous, d’humeur toujours égale, simple, droit et humble : tellement détaché des honneurs et des richesses qu’il allait à la cour avec son vieux chapeau, sa soutane élimée et rapiécée, ses chaussures de paysan. Celui qu’on a pu appeler « le Grand Saint du Grand Siècle » s’éteignit sans agonie le 27 septembre 1660, en prononçant le nom de Jésus.