22 janvier

Saint Vincent

  • Mémoire de saint Vincent, diacre ; il fut pour sa foi, après de nombreux tourments, brûlé sur un gril, comme saint Laurent. Il consomma son martyre à Valence, en Espagne, en 304.
  • À Rome, au IVe siècle, sainte Blésille, veuve, une des nobles dames que saint Jérôme dirigea dans les voies de la sainteté.
  • Saint Anastase, moine persan, décapité en 628.
  • En Italie, en 1031, saint Dominique de Sora, moine bénédictin, puis ermite. À Bordeaux, le bienheureux Guillaume-Joseph Chaminade, fondateur de la Congrégation des Marianistes. En 1791, il refusa de prêter serment à la constitution civile du clergé, et eut la joie, quatre ans plus tard, de ramener à l’Eglise, par un travail long et patient, cinquante prêtres « jureurs ». Ses dernières années furent marquées par des épreuves de toute sorte : difficultés de santé, indigence matérielle, incompréhensions et obstacles dans sa mission de fondateur. Il mourut à Bordeaux, le 22 janvier 1850.

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Saint Vincent et Saint Anastase
Vincent, né à Huesca, en Espagne, apprit les sciences sacrées auprès de Valére, évêque de Saragosse, qui, ayant une difficulté de parole, lui confia la charge de prêcher l’Evangile à sa place. Dénoncé à l’impie gouverneur Dacien, Vincent fut emmené par lui à Valence où il reçut la couronne du martyre après avoir enduré les prisons, la faim, le chevalet et toutes sortes de supplices. — Anastase, moine persan, au cours d’un pèlerinage en Terre Sainte sous l’empereur Héraclius, eut à subir, près de Césarée de Palestine, les chaînes et les coups pour la religion du Christ. Bientôt en butte pour le même motif à diverses tortures de la part des Perses, il fut frappé de la hache par le roi Chosroès avec soixante-dix autres chrétiens. Ses reliques, transportées d’abord à Jérusalem, puis à Rome, ont été placées dans un monastère près des Eaux Salviennes.