7 novembre

Saint Willibrord

  • En Frise, vers 738, saint Willibrord, évêque. Moine anglais, il passa sur le continent pour prêcher l’évangile aux barbares. Sacré évêque par le pape Sergius, il évangélisa les côtes de la mer du Nord, baptisa Pépin le Bref et fonda le monastère d’Echternach en Luxembourg, où il fut enseveli.
  • À Cologne, saint Engelbert, évêque et martyr. Pieux et charitable, chargé par le pape de défendre les droits des moniales d’Essen, il fut mis à mort par leurs oppresseurs en 1225.
  • En Italie, le bienheureux Bernardin Amicio, zélé missionnaire franciscain ; il opéra de nombreuses conversions, fut vicaire général de l’Ordre, et mourut le 27 novembre 1503.

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Saint Willibrord
Willibrord naquit en Angleterre vers 658. Son vertueux père le confia aux soins de saint Wilfrid, alors Abbé du monastère de Ripon. Devenu moine, Willibrord passa en Irlande pour étudier à l’école de saint Ecbert. Douze ans plus tard, en 690, il se sentit inspiré de convertir les tribus païennes du Nord dont les masses profondes étaient une menace continuelle pour l’Europe. Il réussit à aborder en Frise avec onze compagnons. Mais ces peuples refusèrent d’embrasser la religion des Francs, leurs ennemis. Willibrord dut se contenter de suivre les armées de Pépin d’Héristal et de travailler à la conversion des tribus qu’elles soumettaient. Puis il se rendit à Rome pour demander au Pape de bénir ses travaux apostoliques. Il connut alors le succès mérité par son zèle. Dans un second voyage à Rome, on le sacra évêque. Il établit son siège à Utrecht. Un compagnon lui vint d’Angleterre, le futur martyr saint Boniface. Dieu accorda à saint Willibrord, avec la réussite de son apostolat, le don des miracles et la connaissance de l’avenir. Il resta fidèlement à son poste jusqu’à sa mort, survenue le 7 novembre 739. On le vénère comme l’apôtre des Frisons.