4 décembre
Sainte Barbe

- À Nicomédie, vers 235, sainte Barbe, vierge et martyre.
- En Mésopotamie, saint Maruthas, évêque. Il rebâtit en Perse les églises détruites pendant la persécution du roi Isdegerde, et opéra tant de miracles qu’il mérita d’être honoré même par les ennemis de son pays. Il mourut vers 420.
- À Parme, en 1133, saint Bernard Umberti, moine, puis abbé général de Vallombreuse, cardinal, et enfin évêque de Parme. Moine, il rechercha toujours la perfection ; cardinal, le bien de l’Eglise ; et évêque, le salut des âmes.
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Sainte Barbe
Nous ne connaissons guère la vie de sainte Barbe que par les légendes populaires. Barbe fut élevée dans le paganisme. Son père, le cruel Dioscore, de peur de voir sa fille recherchée en mariage par des personnes qui ne lui plairaient pas à lui-même, la tenait constamment enfermée dans une tour. Dans cette solitude forcée, Barbe s’adonna à la prière et à la recherche de la vérité divine. Dieu la récompensa par le don de la foi ; on dit même qu’elle reçut miraculeusement le baptême des mains de saint Jean-Baptiste. Mais lorsque Dioscore apprit la conversion de sa fille, sa colère ne connut plus de bornes : il alla lui-même dénoncer Barbe aux tribunaux civils. La sainte jeune fille fut plusieurs fois horriblement torturée ; elle fut enfin condamnée à la décapitation, et son père, sans pitié jusqu’au bout, voulut être lui-même son bourreau. Dieu ne laissa pas un tel forfait impuni : Dioscore mourut aussitôt, frappé de la foudre. C’était au IIIe ou au IVe siècle. Sainte Barbe est considérée comme la protectrice de ceux qui manient la poudre : on l’invoque contre l’orage, l’incendie et la mort subite. Sa fête est marquée au 4 décembre.