4 juillet

Sainte Berthe

  • En Artois, vers 725, sainte Berthe, abbesse ; elle fonda le monastère de Blangy et s’y retira avec ses deux filles.
  • Dans l’île de Lesbos, en 740, saint André, évêque de Gortyne en Crète ; dans ses écrits, il enseigne l’Immaculée Conception et l’Assomption de la très Sainte Vierge.
  • À Hirschau, en Bavière, en 1091, saint Guillaume, abbé. Il introduisit dans son monastère les usages de Cluny, et on lui doit l’institution des frères convers.
  • En 1336, sainte Elisabeth, reine du Portugal. Après son veuvage, elle se fit moniale du Tiers-Ordre de sainte Claire.
  • À Turin, en 1925, le bienheureux Pier-Giorgio Frassati. Ardent apôtre, il prêchait Jésus-Christ autant par sa prière et son exemple que par sa joie et son enthousiasme. Il mourut à l’âge de 24 ans d’une poliomyélite.

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Sainte Elisabeth

L’enfant, née en 1271 de Pierre III d’Aragon et de Constance de Sicile, reçut au baptême le nom d’Elisabeth, en l’honneur de sa grand’tante, sainte Elisabeth de Hongrie. Elle fut admirable par sa mortification, son assiduité à la prière et aux œuvres de charité. Donnée en mariage à Denis, roi de Portugal, elle ne mit pas moins de soin à cultiver la vertu qu’à élever ses enfants, cherchant à plaire à son époux, mais plus encore à Dieu. On raconte qu’un jour d’hiver ses pièces de monnaie qu’elle s’apprêtait à distribuer aux indigents et qu’elle voulait cacher au roi, se changèrent en roses. Elle supporta les défauts de son époux avec une patience angélique : n’ignorant pas le scandale qu’il donnait par son inconduite, elle pria et fit beaucoup prier pour sa conversion. Dieu exauça ses prières : Denis eut honte de ses égarements et répara les fautes. Alphonse, leur fils, s’étant révolté contre l’autorité paternelle, Elisabeth s’employa par ses jeûnes, ses prières et ses remontrances à faire rentrer le rebelle dans le devoir. Pendant ce temps elle se vit accusée auprès du roi d’avoir favorisé le parti d’Alphonse : Denis, ajoutant foi à ces calomnies, exila son épouse. Finalement, il reconnut son erreur, rappela la reine et plus que jamais lui témoigna son amour et son respect. Pendant la dernière maladie du roi, Elisabeth le soigna elle-même avec autant de zèle que d’affection. Après sa mort, elle prit l’habit des tertiaires de saint François, fit en mendiant le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle et s’enferma au couvent des Clarisses de Coïmbre. Elle en sortit pour empêcher la guerre entre son fils et son gendre. La fatigue du voyage lui ayant occasionné une fièvre violente, elle mourut le 4 juillet 1336.