12 août
Sainte Claire d’Assise

- Mémoire de sainte Claire d’Assise, vierge. Elle quitta le monde pour se mettre sous la conduite de saint François, devenant ainsi la fondatrice du deuxième Ordre franciscain. Elle maintint vivant dans l’Ordre l’esprit du fondateur, jusqu’au jour de sa bienheureuse entrée au ciel, le 11 août 1253.
- À Remiremont, au VIIe siècle, sainte Cécile, abbesse.
- Au monastère de Lérins, au VIIIe siècle, saint Porcaire, abbé, et ses religieux, massacrés par les Barbares en haine du nom chrétien.
- En 1945, à Planneg, en Bavière, le bienheureux Karl Leisner. Ardent militant de la jeunesse catholique, puis séminariste, il subit cinq ans de captivité à Dachau, où il est ordonné prêtre clandestinement. Il meurt de la tuberculose, âgé de trente ans, deux mois après sa libération. Le pape Jean-Paul II l’a proclamé patron de la jeunesse européenne, avec le bienheureux Marcel Callo.
- Au Thibet, le bienheureux Maurice Tornay, chanoine régulier du Grand Saint-Bernard, qui subit le martyre le 11 août 1949.
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Sainte Claire
Claire naquit à Assise vers l’an 1194. Elle avait 18 ans lorsque saint François, qui émerveillait l’Italie par sa vie extraordinaire, vint prêcher le carême à Assise. Elle lui fit connaître son désir de la vie religieuse : François lui coupa les cheveux et lui donna une tunique grossière en place de ses riches vêtements, puis un voile épais pour couvrir sa tête : il la confia ensuite aux Bénédictines de Saint-Paul. Les colères et les menaces du père n’eurent d’autre résultat que de déterminer son autre fille, Agnès, à rejoindre sa sœur. La mère, devenue veuve, ne tarda pas à suivre, ainsi que d’autres compagnes. Saint François mit alors à la disposition de ces âmes avides de pauvreté l’église de Saint-Damien avec ses humbles dépendances. Il écrivit pour elles une règle semblable à celle des Frères Mineurs : les sœurs devaient marcher nu-pieds, coucher à même le sol, garder une perpétuelle abstinence et faire de la pauvreté la base de toute leur vie, afin que, plus détachées, elles pussent se donner davantage à Dieu. Claire, sur les instances de saint François, dut accepter d’être la supérieure. Ce lui fut une raison de pousser la pénitence plus loin que les autres : elle mangeait si peu que ses sœurs s’étonnaient de la voir vivre quand même. Avant sa maladie, elle s’imposait chaque année deux carêmes, où elle ne prenait que du pain et de l’eau. Quand les infirmités l’empêchèrent de se lever, elle voulut continuer à travailler de ses mains, pour ne pas rester oisive. La règle ne tolérait même pas la possession de biens en commun. Claire . refusa toujours les atténuations que le Pape en personne lui proposait. Elle fit de nombreux miracles, notamment pour subvenir à la détresse de ses sœurs. Un jour que les Sarrasins assiégeaient le monastère, la sainte, toute malade qu’elle fût, se fit porter à l’entrée de la maison, avec le saint ciboire dans les mains : les Sarrasins s’enfuirent, et ceux qui étaient en train d’escalader les murailles furent pris de vertige et tombèrent à la renverse. Claire mourut le 11 août 1253 : le Pape lui-même présida ses funérailles.