9 mars

Mémoire de sainte Françoise Romaine

  • Mémoire de sainte Françoise Romaine, veuve ; entrée par obéissance dans le mariage, elle y vécut très saintement et fonda une congrégation d’oblates bénédictines vouées à la prière et à la charité. Elle mourut en 1440.
  • À Bologne, vers la même époque, sainte Catherine, vierge, abbesse du couvent de clarisses de cette ville, célèbre par ses dons mystiques.
  • À Mondoni, en 1857, saint Dominique Savio. Né le 2 avril 1842 dans un humble foyer artisanal du Piémont, Dominique Savio reçut le baptême le jour même de sa naissance. La vivacité de son esprit, la douceur de son caractère, la piété de son âme, le firent admettre dès l’âge de 7 ans à la table sainte, chose rare à l’époque.
    En sa douzième année, il entrait dans l’institut fondé à Turin par saint Jean Bosco. Son exemple édifiait ses compagnons, venus de mi- lieux très divers. Vive était sa piété envers l’Eucharistie et envers la Sainte Vierge, à laquelle il se voua tout spécialement au jour où fut proclamé le dogme de l’Immaculée Conception (1854). Son visage épanoui et ses manières enjouées voilaient sous l’humilité les pratiques de pénitence et de mortification auxquelles il s’adonnait. Saint Jean Bosco lui avait donné cette consigne : « Sois joyeux. Un saint triste est un triste saint. Sois aussi fidèle à tous tes devoirs c’est-à- dire fais bien ce que tu as à faire en classe, en récréation, à la maison… Enfin, sois apôtre : va vers les autres. »
    Il quitta cette terre (en riant !), le 9 mars 1857, à la veille de sa quinzième année, entouré de ses parents chez qui ses supérieurs l’avaient envoyé se soigner. Il a été canonisé par Pie XII en 1954 et son corps repose à Turin près de celui de saint Jean Bosco. 

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Sainte Françoise Romaine
D’une grande famille de Rome, Françoise naquit vers 1384. Attirée vers le cloître, elle dut cependant, par soumission filiale, épouser Lorenzo Ponzani, jeune homme à la fois riche et noble. Dans l’état du mariage, elle conserva toujours, autant qu’elle le put, le genre de vie austère qu’elle s’était proposé, fuyant les spectacles et les festins, portant des vêtements très simples, donnant à la prière ou au service du prochain le temps qui lui restait après l’accomplissement de ses devoirs domestiques. Elle s’appliquait à retirer les dames romaines des vanités du monde : avec l’autorisation de son mari, elle fonda dans ce but l’Ordre des Oblates régulières de saint Benoît. Elle supporta avec constance l’exil de son mari, la perte de ses biens, les malheurs de sa maison. Son mari étant mort, elle obtint d’être reçue comme la dernière de toutes parmi ces Oblates dont elle était la fondatrice. Son humilité était extrême : souvent on la vit, elle, l’ancienne grande dame, traverser Rome, portant sur la tête un fagot de sarments ou conduisant un âne chargé de bois. Ses austérités corporelles étaient constantes : elle les diminua cependant sur l’ordre de son confesseur. Elle fut favorisée de la présence sensible de son ange gardien, avec lequel elle conversait familièrement. Sa mort survint le 9 mars 1440