30 janvier
Sainte Martine

- À Rome, au IIIe siècle, sainte Martine, vierge et martyre très anciennement vénérée.
- Près de Paris, en 680, sainte Bathilde, reine de France, qui procura la paix au royaume. Elle mourut dans le monastère de Chelles qu’elle avait fondé et où elle s’était retirée.
- À Viterbe, en 1640, sainte Hyacinthe de Mariscotti, vierge du Tiers-Ordre de saint François, remarquable par sa charité et sa mortification.
- À Malonne, en Belgique, en 1917, saint Mutien-Marie Wiaux, Frère des Ecoles chrétiennes.
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Sainte Martine
Martine, vierge romaine, née d’une famille illustre, fut privée de ses parents à un âge encore tendre. Elle distribua largement ses grandes richesses aux pauvres. Sommée, sous l’empereur Alexandre-Sévère, de sacrifier aux faux dieux, elle se refusa à pareille idolatrie. On la mit alors à la torture, puis on la condamna aux bêtes dans l’amphithéâtre. Echappée sans blessure à leur atteinte, elle fut jetée sur un bûcher ardent, où elle demeura également saine et sauve. Quelques-uns de ses bourreaux, frappés de tels prodiges, se firent chrétiens et acquirent la couronne du martyre. A la prière de Martine, des tremblements de terre se produisirent, des feux tombèrent du ciel. Le juge, troublé et irrité, ordonna de couper la tête delà sainte. C’était vers l’an 226. — Les hymnes propres de sa fête, composées par le pape Urbain VIII, faisaient partie des prières annuelles pour la délivrance de Jérusalem. Elles nous rappellent le temps des Croisades : « O Martine, de tes autels sur lesquels l’encens s’élève, montent vers toi nos prières assidues. Rassemble tous les rois avec leurs hommes de guerre sous l’étendard de la Croix. Délivre Jérusalem et renverse à jamais le rempart de l’ennemi… »