6 mars

Fête de sainte Perpétue et sainte Félicité

  • Fête de sainte Perpétue et sainte Félicité, qui subirent le martyre à Carthage, le 7 mars de l’an 203.
  • À Metz, au VIIIe siècle, saint Chrodegang, évêque ; il écrivit une règle pour les chanoines et introduisit en Gaule le chant grégorien.
  • À Viterbe, en 1253, sainte Rose, vierge, du Tiers-Ordre de saint François ; par ses conseils et ses miracles, elle procura la paix à son pays.
  • À Gand, en 1447, sainte Colette, vierge. Originaire de Corbie, elle fut d’abord recluse dans ce pays, puis, devenue clarisse, réforma un grand nombre de couvents de cet Ordre.

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Sainte Perpétue et sainte Félicité

Durant la persécution de l’empereur Sévère en Afrique, Perpétue et Félicité sont arrêtées avec Révocat, Saturnin et Secundulus. Elles sont jetées dans un obscur cachot où on leur adjoint plus tard Satyrus. C’est là qu’elles reçoivent le baptême, car elles sont encore catéchumènes. Elles sont condamnées à être livrées aux bêtes. Tandis que Félicité gémit dans les douleurs de l’enfantement, un des gardiens lui demande ce qu’elle fera dans l’amphithéâtre. Elle lui répond : « Maintenant c’est moi qui souffre, mais là un autre sera en moi qui souffrira pour moi car moi aussi je souffrirai pour lui. » Amenées toutes deux dans l’amphithéâtre et produites devant tout le peuple, elles sont d’abord battues de verges puis, pendant quelque temps jouet d’une vache furieuse, elles sont lancées en l’air, accablées de coups, écrasées à terre. Enfin, tourmentées avec leurs compagnons par toutes sortes de fauves, elles sont achevées par le glaive le septième jour du mois de mars.

Sainte Rose de Viterbe

C’est à Viterbe, en Italie, que Rose vit le jour en 1235, à l’époque où l’empereur Frédéric II, en lutte avec le Souverain Pontife, opprimait l’Eglise. Elle sembla dès l’enfance remplie des grâces du ciel : à peine âgée de trois ans, on la voyait diriger ses petits pas vers le tabernacle et s’agenouiller devant les saintes images. Revêtue d’un robe grossière, elle faisait ses délices du jeûne et de la pénitence. Entrée dans le Tiers-Ordre de saint François, elle reçut de la Vierge Marie l’ordre de prêcher. On la vit donc, sur la place publique de Viterbe, exhorter les habitants à demeurer fidèles au Souverain Pontife et blâmer énergiquement les ennemis du Saint-Siège. Telle était la puissance de sa parole et des miracles qui la confirmaient, que les partisans de l’empereur, par crainte et par colère, la chassèrent de la ville. L’exil ne fit qu’ouvrir un plus vaste champ au zèle de Rose : elle s’en alla prêchant de ville en ville,- jusqu’à ce que le pape Innocent IV revînt en triomphe à Rome et que la cause de Dieu fût enfin gagnée. Alors Rose se retira dans une pauvre cellule aux environs de Viterbe. Elle mourut en 1252, à l’âge de 17 ans.