7 septembre

Sainte Reine

  • Près de l’antique Alésia, sainte Reine, vierge et martyre, très anciennement vénérée en ce lieu.
  • Au territoire de Paris, au VIe siècle, saint Cloud, petit-fils de Clovis, que son jeune âge sauva lors du massacre de ses frères ; il se consacra à Dieu.
  • En Hongrie, en 1619, les bienheureux Marc Crisin, chanoine, Etienne Poncgraz et Melchior Grodez, jésuites, cruellement tortures et mis à mort par les calvinistes.
  • Au Japon, les bienheureux Thomas Tsouji, jésuite, et ses deux hôtes, Louis et Jean Maki, martyrisés en 1627.
  • En Angleterre, les bienheureux Jean Duckett, prêtre séculier, et Raoul Corby, jésuite, martyrs en 1644.

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Sainte Reine

Reine naquit en Bourgogne vers le milieu du IIIe siècle, dans la petite ville d’Alise, l’antique Alésia. Ses parents étaient païens, mais elle eut le bonheur d’être confiée à une nourrice chrétienne qui la fit baptiser secrètement et lui inspira peu à peu l’amour des plus nobles vertus. Reine se consacra au Seigneur par le vœu de virginité. C’est en vain que son père s’efforça de la faire renoncer à sa foi d’abord, à son vœu ensuite. Sur ces entrefaites, Olybrius, lieutenant de l’empereur, vint à Alise pour faire exécuter les décrets portés contre les chrétiens. On lui dénonça la jeune vierge. Emerveillé de sa beauté, il la pressa de sacrifier aux dieux, lui promettant de l’épouser et de l’élever ainsi à l’une des plus hautes dignités de l’empire. Reine repoussa toutes ses avances. Cruellement torturée, elle demeura inébranlable, se faisant gloire, disait-elle, d’être la servante du Dieu crucifié. Olybrius la fit jeter en prison et s’éloigna. A son retour, il trouva Reine toujours aussi ferme dans ses résolutions. Le persécuteur lui fit alors subir les plus horribles tourments, et elle expira en donnant au monde un bel exemple d’héroïsme.