10 juillet

Saintes Rufine et Seconde

  • Mémoire des sept frères martyrs, et des saintes Rufine et Seconde, vierges et martyres.
  • À Maubeuge, au VIIe siècle sainte Amelberge, veuve, mère de sainte Reinelde et de sainte Gudule.
  • À Lens, en Artois, vers 1230, le bienheureux Pacifique. Troubadour converti par saint François d’Assise et un de ses premiers et plus chers compagnons, il fut par lui envoyé en France.
  • À Damas, en 1860, le bienheureux Emmanuel Ruiz, évêque, et sept franciscains, martyrisés avec trois frères maronites qui s’étaient réfugiés auprès d’eux.

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Les Sept Frères martyrs et les saintes Rufine et Seconde

Ceux qu’on appelle les Sept Frères étaient les sept fils de sainte Félicité : non pas sainte Félicité de Carthage, compagne de sainte Perpétue, mais sainte Félicité de Rome, dont on célèbre la fête le 23 novembre. Pendant la persécution d’Antonin, en l’an 150, les sept frères furent mis à l’épreuve par le préfet Publius, qui eut recours à la flatterie, puis à d’effrayantes menaces, pour les amener à renoncer au Christ et à vénérer les faux dieux ; mais les martyrs persévérèrent dans la profession de la vraie foi, grâce à leur propre courage et aux exhortations de leur mère. Ils subirent la mort de différentes façons : on déchira Janvier à coups de fouets garnis de plomb, Félix et Philippe succombèrent à la bastonnade, Sylvain fut précipité d’un lieu très élevé, Alexandre, Vital et Martial eurent la tête tranchée. Quatre mois après, leur mère obtint à son tour la palme du martyre. — Les deux sœurs Rufine et Seconde, vierges romaines, avaient été fiancées par leurs parents, l’une à Armentarius, l’autre à Vénirus. Elles refusèrent ces alliances pour garder la virginité qu’elles avaient vouée à Jésus-Christ. Elles furent arrêtées et exécutées sous les empereurs Valérien et Gallien, en 257.