10 mai
Saints Gordien et Epimaque

- Mémoire des saints Gordien et Epimaque, martyrs.Saint Gordien et saint Épimaque sont deux martyrs romains du IVe siècle. Voici la belle épigraphe que l’on trouva sur la tombe de Gordien : « Il était encore au printemps de la vie quand, victorieux des ardeurs de la jeunesse, après une vie très courte il mérita une immense gloire. Le persécuteur put bien souiller d’un sang innocent ses flèches atroces, s’exerçant sur la cible sanglante de ce corps. Le martyr s’envola vainqueur au royaume céleste, d’où maintenant il nous regarde avec bonté. C’est Gordien, que couronne la palme du Christ… »
- À Bourges, sainte Solange, vierge, martyre en 880 pour avoir défendu sa virginité, qu’elle avait vouée au Seigneur.
- À Madrid, en 1130, saint Isidore le Laboureur. Dans son humble état, il s’éleva à une sainteté que Dieu manifesta par d’éclatants miracles.
- À Florence, saint Antonin, évêque. Grand théologien, il rendit une nouvelle vigueur à l’Ordre dominicain. Sur l’ordre du pape, il accepta d’être archevêque de Florence, siège où il brilla par sa charité, sa science et ses dons dans la conduite des âmes, et mourut dans la stricte pauvreté le 2 mai 1459.
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Saint Antonin
Archevêque de Florence Antonin naquit à Florence en 1389. Après une enfance très sainte, à 16 ans il entra chez les Dominicains, où il fut chargé plusieurs fois de fonctions importantes. Telle était sa prudence que les hommes les plus instruits venaient prendre son avis sur les questions les plus difficiles et qu’on le surnomma « Antonin le Conseiller ». Il avait déclaré, dit-on, une guerre perpétuelle à l’oisiveté : après un court sommeil, il arrivait le premier à Matines ; l’office terminé, il employait le reste de la nuit à la prière, à la lecture ou à la composition de ses ouvrages ; et si parfois le sommeil venait le surprendre, il appuyait un moment sa tête contre le mur, puis reprenait son travail avec ardeur. Menacé de peines spirituelles par le pape Eugène IV, il dut accepter l’archevêché de Florence. Il consacra dès lors le meilleur de ses forces aux œuvres pastorales : administration d’un diocèse très éprouvé, correction des mœurs, soin des pauvres, direction des âmes dans le monde et dans le cloître. Il mourut le 2 mai 1459.