13 août
Saints Hippolyte et Cassien

- Mémoire des saints Hippolyte et Cassien, martyrs à Rome.
- À Poitiers, sainte Radegonde, reine. Elle se consacra à Dieu, se retirant auprès du tombeau de saint Martin à Tours, puis près de celui de saint Hilaire, à Poitiers. Elle fonda là un monastère où elle vécut jusqu’à sa mort, en 587.
- À Constantinople, saint Maxime, abbé, illustre par sa science ; mutilé et exilé à cause de son zèle pour la foi, il mourut en 662.
- En Angleterre, le bienheureux Guillaume Freeman, prêtre, martyr en 1595.
- Au diocèse du Puy, en 1862, saint Bénilde, frère des écoles chrétiennes ; il se sanctifia dans les plus humbles emplois, admirable de modestie, de charité et de fidélité aux observances.
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Saints Hippolyte et Cassien
Hippolyte, baptisé par saint Laurent, était en train de communier lorsqu’il fut arrêté à son domicile. Amené devant l’empereur Valérien et interrogé sur sa religion, il se déclara hardiment chrétien et fut, pour cette raison, flagellé. Aux coups succédèrent les belles promesses, mais sa constance demeura inébranlable : on le livra donc au préfet de la ville. Traîné par des chevaux indomptés à travers des lieux couverts d’épines et de chardons, il eut le corps tout déchiré et s’endormit ainsi dans le Seigneur vers l’an 258. Lorsqu’on alla dans sa maison pour confisquer ses biens, on se rendit compte que tous ses serviteurs étaient chrétiens : on les fit périr à leur tour.
Cassien, maître d’école à Imola, en Italie, subit un supplice particulièrement cruel : on le livra, les mains liées derrière le dos, à ses élèves païens, qui, armés de leurs poinçons, s’amusèrent à le piquer et à le déchirer jusqu’à ce qu’il rendît l’âme. C’était vers l’an 320.