2 mars

Bienheureux Charles le Bon

  • À Rome, vers 258, les saints martyrs Jovin et Basilée.
  • En Flandre, le bienheureux Charles le Bon, martyr. fils de saint Canut, roi de Danemark, après avoir pris part à la première croisade, il gouverna la Flandre dont il avait hérité, et périt victime de son amour pour la justice en 1127.
  • À Ulm, en Bavière, en 1366, le bienheureux Henri Suso, mystique dominicain, célèbre par sa piété et ses écrits.

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Bienheureux Henri Suso
Il naquit à Oberlingen, près du lac de Constance, à la fin du XIIIe siècle. Sa mère l’éleva avec tant de piété, qu’à 13 ans il voulut entrer dans l’Ordre de saint Dominique. Toutefois, la fragilité humaine prenant le dessus, il vécut pendant cinq années dans un certain relâchement. A 18 ans, il se convertit et s’imposa dès lors des mortifications effrayantes ; il grava profondément sur sa poitrine le monogramme du Christ : « I.H.S. », et se fabriqua tout un arsenal d’instruments de pénitence : cilice, gants armés de pointes, sorte de carcan qui l’empêchait de remuer dans son lit, croix de bois garnie de clous qu’il porta sur le dos pendant huit ans ; pour augmenter en lui le tourment de la soif, il écoutait exprès le chant de la fontaine ou contemplait les flots du Rhin. A 40 ans, il reçut de Dieu l’ordre de jeter ses instruments de pénitence, mais ce fut pour souffrir les persécutions et les calomnies les plus atroces. Son humilité et sa patience triomphèrent de toutes les embûches. R mourut en 1366 au monastère dominicain d’Ulm, laissant des écrits très goûtés des âmes pieuses.