
Cœur pur
Rien ne fait plus pencher Dieu vers la tendresse et la miséricorde que la pureté de cœur et d’affection.
La pureté du cœur est comme l’œil par lequel nous voyons Dieu, et nous devons apporter à lui conserver sa candeur tout le soin que réclame la grandeur de l’objet que son regard doit contempler.
Ceux-là ont vraiment le cœur pur, qui méprisent les biens de la terre et désirent ceux du ciel.
Pour garder le pureté du cœur, il faut soumettre à une exacte discipline les sens extérieurs.
Quand on a le cœur pur, le Christ vient y prendre ses repas.
« Reviens à ton cœur »
« Seigneur, tu as entendu ma voix quand j’en appelais à toi. Cet appel à Dieu n’est point de la voix, mais du cœur. Beaucoup parlaient du cœur, et dont les lèvres se taisaient, et beaucoup aussi parlaient des lèvres, sans rien obtenir, parce que leur cœur était fort éloigné. Si donc tu veux crier vers Dieu, crie du fond du cœur, puisque c’est là qu’il écoute. »
« Où étais-je, quand je te cherchais ? Et tu étais devant moi ; mais absent de moi-même, et ne me trouvant pas, que j’étais loin de te trouver ! – Si on le cherche, on le trouve au fond du cœur, mais le cœur s’est égaré loin de sa présence. Pécheurs, revenez à votre cœur. – Vous cherchez la vie bienheureuse dans la région de la mort ; elle n’est pas là. – Le Christ s’en est allé, a disparu de devant nos yeux afin que nous rentrions dans notre cœur et que là nous le trouvions. »