V comme…

V comme… vaine gloire

Vaine gloire

Je ne me sens plus tant de passion pour la vaine gloire. C’est un miracle que Dieu seul pouvait faire en moi. Les emplois éclatants ne me touchent plus comme ils faisaient autrefois. Il me semble que je ne cherche plus que des âmes, et que celles des petits lieux et des villages même me sont aussi chères que les autres. De plus, il s’en faut beaucoup, par la miséricorde de Dieu, que les louanges et l’estime des hommes ne me touchent autant qu’elles faisaient autrefois, quoique je n’y sois encore que trop sensible.

S. Claude La Colombière (R. 124)